Annales des Mines (1839, série 3, volume 16) [Image 195]

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88o tivirLoi DE LA TOURBE ET DU BOIS DE PIN, ETC.

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laisse étirer en pointe que lorsque la pointe doit

être plate. La totalité de ce produit des feux ordinaires d'affinerie est passée à la fenderie pour en obtenir du fer fendu de 9 à iI millimètres, qui jouit d'une grande réputation de bonne qualité; aussi est-il très-recherché par les cloutiers. Dans les dimensions supérieures à celles-ci, ce fer n'est pas aussi estimé.

MÉMOIRE Sur l'dge géologique des couches anthraciftres du département de l'Isère; Par M. Scrrmir GRAS, Ingénieur des mines.

Une des formations les plus remarquables des

Alpes est celle des grès et des schistes à anthracite que l'on observe sut' les deux versants de la chaîne centrale, principalement dans la partie comprise entre le Mont-Pelvoux et le Mont-Blanc. Les géologues qui se sont occupés de ces couches ont

singulièrement varié dans l'appréciation de leur âge géologique. Dolomieu pensait que l'anthracite des Alpes appartenait exclusivement aux terrains primitif, et sur son autorité, plusieurs naturalistes n'ont pas assigné d'autre gisement à ce combustible. M. Héricart de Thury est le premier qui ait relevé cette erreur. Dans une notice sur le ClotCheval ier en Oisans( i), il a fait voir que, dans cette localité, l'anthracite était associé à des roches arénacées et à des schistes argileux remplis d'impressions

végéttàs ,que par conséquent il se trouvait dans un terrain secondaire; plus tard , dans un savant mémoire sur la constitution géologique de la Tarentaise, publié en 18°8 (2), M. Brochant a prouvé que les couches anthracifères de cette contrée étaient, comme celles de l'Oisans, associées à des Journal des mines, tome 14, page 161. Journal des mines, tome 23, page 321,