Annales des Mines (1838, série 3, volume 13) [Image 82]

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Elles sont principalement composées des scories coulantes qui sortent par le chio du feu d'af-

finerie; cependant il s'y trouve mélangé une

quantité variable de sorne, scorie qui se solidifie au

fond de ce même feu, et qui empâte une assez forte proportion de fer non soudé. Ces sornes sont beaucoup plus riches que les scories coulantes, et leur richesse est très-variable. Le mètre cube de scories coulantes pèse de .7oo à 1.75ok, et on peut admettre que le mètre cube de mélange de scories coulantes et de sorne , tel qu'il est employé, pèse, terme moyen, 1 .85ok. Ces scories ont d'abord été employées en faible proportion , et on a augmenté progressivement cette proportion à mesure qu'on a reconnu qu'elles étaient sans inconvénient ; la proportion à la-

quelle on s'est arrêté depuis quelque temps

veidtlheaw.

DAIS LES 11,,AJTS-FOÛTEALX.

EMPLOI DU Bcns VERT

est de i conge 1/4 pour 5 conges 3/4 de minerai, soit 13 p. 0/0 du volume total, et 2o p. o/o du poids total , sans qu'on sache positivement si une plus forte proportion serait nuisible. Le mélange de scories et de minerai, tel qu'on l'emploie rend 4o p. 010. En retranchant de la production totale de fonte celle qui est due au minerai seul, dont le rendement moyen est bien connu , on trouve que le rendement des scories est d'environ 58 p. 0/0 (1). (1) Avànt l'emploi des scories le cuveau de minerai, de

5P1.c. anciens, pesant 2751(, rendait, terme moyen, 100k de

fonte ( soit 36,6 p. 0/0). Maintenant le même cuveau,

-contenant le minerai et les scories, mélangés dans les pro-

portions ci-dessus, pèse 282k, et rend, terme moyen 115k de fonte (soit 40 p. 0/0), ce qui met le rendement des -sP,ories à 57,8 p. -0/0.

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Ce rendement est élevé ; à reàsai, les scorie

de forges ordinaires rendent de 57 à 64 p. oio

(d'après les analyses de M. Berthier, Essais par la voie sèche, tome

en grand le rendement

doit être moindre, ce qui l'élève ici, c'est la présence des sornes.

Pour la castine la mesure de consommation est 171 litres; le

le cuveau de 5 pieds cubes anciens mètre cube pèse 1.35o1.

Le bois qu'on carbonise pour le haut-fourneau est presque uniquement du hêtre de :.?.o à 25 ans mélangé d'au plus 1/5 de chêne et de bouleau. La mesure de consommation pour le charbon est la rasse, dont la contenance exacte est moyennement de 13o litres ( 3PLe.,8 anciens), d'après plusieurs mesurages qui ont été faits devant moi. D'après la moyenne des charbonnages de toute une année, le rendement du bois à la carbonisa-

Castine.

Bois de charbonnage.

Charbon,

tion est de 28 p. o/o en volume, le charbon étant mesuré à la sortie de la halle. Ce rendement est faible, il est dû à ce que le bois, ayant crû dans la montagne, est généralement tortu et mal dressé.

Ce charbon pèse, terme moyen, 55' la rasse, soit 13ok le mètre cube à la sortie de la halle; ce poids élevé est dû à la présence du hêtre de montagne, qui, de tous les bois de forge, est celui qui donne le charbon le plus lourd. Le bois employé en nature est pareil à celui Bois employér 'qui est carbonisé pour le même usage. en natur. Les bûches sont sciées en morceaux de 16 à 19 centimètres, et ne sont jamais de sorte qu'il y a quelques bûchettesrefendues' dont le diamètre dépasse Io centimètres.'