Annales des Mines (1838, série 3, volume 13) [Image 24]

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FUSION DES MINERAIS DE FER

3. La composition est clone Carbone. . . . Matières volatiles Cendres.

A L'AIDE DU BOIS EN PARTIÉ CARBONISÉ.

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NOTE.

0,192 0,790 0,018 1.000

J'ai dit ( page 40 ) que j'avais examiné quelle était la température du haut-fourneau d'Haraucourt , à quelques pieds au-dessous de la plate-forme du gueulard, et que

Les matières volatiles équivalent à 0,298 de carbone, et 0,49 étant le pouvoir calorifique du

cette température ne s'élevait pas à 228" ( fusion de l'étain), à 6 pieds au-dessous de cette plate-forme.

combustible, 0,38 est celui des matières volatiles que dégage la combustion. Le combustible en question provient de 299', qui furent réduits à 185.

plonger, à une certaine profondeur au milieu des gaz qui

Le bois brut, amené à cet état, a donc perdu les 0,37 de son poids, et par suite le point de

J'ai eu en même temps l'occasion d'évaluer la température à l'intérieur des fours à calciner le bois (1). Il était intéressant de s'assurer si cette température pouvait

dessiccation a été dépassé.

Ces essais font voir que l'état du bois employé à Yendresse est à peu près désigné par A dans le mémoire déjà cité, et tout ce qu'on a dit au sujet de ce dernier s'y applique. Observons que cette calcination est peu avancée, et que cet état occupe la limite supérieure de ceux qui ont été décrits. Quantité de combustible absolue, qui a servi à la production de 1.000k de fonte dans les deux marches ° Au charbon de bois, on employait 1.400 de charbon, équivalant à Carbone.

1.190'

n° Au mélange, on employait 2.775' de charbon roux, équivalant à: Carbone Charbon noir valant carbone

Total.

.

.

1.304' 383'

1.687'

C'est-à-dire que , dans la nouvelle marche, on introduit dans le haut-fourneau plus de la moitié en sus de la quantité de combustible qu'on mettait précédemment.

Du reste, on savait depuis longtemps qu'on pouvait

s'échappent , un rouleau de papier , et le retirer après quelques minutes sans qu'il fût roussi. Il faut seulement traverser rapidement l'enveloppe gazeuse, enflammée au contact de l'air.

s'élever jusqu'à 3600, température à laquelle l'oxide de fer .eoMmence à se réduire. Car, dans ce cas, il eût été convenable d'introduire la charge en minerai avec la charge en bois dans les fours échauffés par la flamme du gueulard. Ainsi, le minerai eût été réduit par les gaz résultant de la

distillation du bois, et toute la matière combustible de celui-ci aurait été à peu près complétement utilisée. De plus, le minerai réduit en partie eût exigé moins de combustible dans le haut-fourneau. La simple addition du minerai, dans les fours à dessécher, aurait donc réalisé un maximum d'économie inconnu jusqu'à ce jour, en utilisant pour ainsi dire toute la matière combustible que renferme le bois brut, et en exigeant moins de charbon dans l'appareil. Malheureusement la température la plus élevée de l'in-

térieur des caisses n'atteint pas 3600. Il est vrai qu'ozi, pourrait probablement parvenir à ce terme, mais seulement tout à la fin de la calcination, quand une grande partie des matières hydrogénées a disparu, et au moment où la charge en bois doit être retirée. En échauffant les caisses un peu plus fortement qu'à l'ordinaire, on a obtenu dans la dernière demi-heure de la calcination, et à la partie la plus chaude de la caisse, la fusion du plomb (I) Ces expériences m'ont été indiquées par M. Berthier