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MOULAGE DE LA FONTE, ETC.
bandes de fer forgé de 110 millimètres de large,
et dont l'épaisseur est de 15 millimètres pour celle du bas, et de 6 millimètres pour celle du haut. Celles intermédiaires décroissent entre ces deux limites en remontant. gouttière en fonte, garnie en argile, par où s'opère la coulée. pièce cylindrique en fonte servant à exhausser le fourneau, g, ouvertures latérales destinées à recevoir les tuyè-
If,
res. Il y en a six de chaque côte du fourneau. Chacune d'elles peut être fermée à volonté , à
EXPÉ.MIENCES
Sur l'écoulement de l'eau par les déversoirs, faites à Toulouse par M. CASTEL, ingénieur des eaux de cette ville ( SUITE ET CONCLUSION); Communiquées par M. D'AUBUISSO.tV ,
Ingénieur Directeur des mines.
l'aide d'une petite plaque de fonte 11, glissant ho-
rizontalement dans des rainures que porte grande plaque de fonte, dans laquelle les trous g sont percés. h, petites plaques de fonte glissant dans des rainures, et destinées à fermer à volonté les ouvertures g. k h, chemise ou enveloppe intérieure du fourneau, en sable un peu argileux, que l'on établit de la manière suivante : après avoir fait au fond du fourneau un lit de sable de quelques pouces d'épaisseur , incliné légèrement vers l'orifice de
coulée, on pose verticalement dans l'axe du
fourneau un cylindre en bois de toute sa hauteur
et d'un diamètre un peu moindre que celui du
vide, que devra présenter le fourneau à sa partie supérieure. On tasse alors du sable de manière
à remplir entièrement le fourneau, puis on retire le cylindre de bois, et on recoupe la paroi intérieure de l'enveloppe de sable jusqu à. ce qu'on lui ait donné la forme convenable. Cette enveloppe dure généralement de cinq à six semaines, quand on fond six fois par semaine.
ii, plaque de fonte circulaire percée par lé gueulard, et destinée à -préserver pendant la charge les bords de l'enveloppe en sable k. NN, niveau du sol. La partie qui se trouve au-dessous
de l'orifice de coulée est en sable ,, en sorte qu'on peut l'abaisser très-facilement quangion veut recueillir la fonte dans une poche ttle 6rande§ dienen5i9n51
On a fait connaître
,
dans le tome IX de ces
Annales, les nombreuses expériences que M. Castel avait exécutées en / 835 , les appareils et les procédés dont il s'était servi, ainsi que les conséquences qui découlaient de ces expériences. Elles avaient mené bien près de sa solution l'important problème de la dépense en eau parles déversoirs; niais il restait encore un pas à faire, une dernière difficulté à lever : on espérait que M. Castel ten-
terait de la résoudre, et qu'il le ferait avec succès. Ces espérances n'ont pas été trompées : en 1836, il a encore entrepris et terminé de longues suites d'expériences, qui ont effectivement décidé la question, et complété tout ce qui concerne l'é-
coulement des eaux par les déversoirs, matière qui, grâce à cet observateur, est maintenant une des mieux connues de l'hydraulique. Nous allons rendre un compte succinct de ses nouvelles expériences, et des conséquences de toutes celles qu'il a faites. Mais avant, rappelons l'état des choses.
La formule dont M. Castel s'est continuelle-