Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 87]

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de soude pulvérisé, et 4 livres 8 onces d'acide sulfurique à 45° ; on plonge dans ce mélange les deux moules, dans chacun desquels on a préalablement mis i livre d'eau ; on couvre l'appareil, et au bout dun quart d'heure on agitele mélange avec uneba-

guette en bois verni ; on réitère cette manoeuvre une ou deux fois clans le cours de l'opération, qui ne dure que 4o minutes, sans que l'on soit obligé de renouveler le mélange, et, quelle que soit la température de l'atmosphère, pourvu que celle de l'acide et du sel ne soit pas à plus de + 130 avant leur mélange, et que l'on tienne l'appareil exactement fermé. Si après avoir retiré la glace des moules on re-

met 8 onces d'eau dans l'un d'eux, et qu'on le

EXTRAITS.

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l'acide muriatique étendu. Ce gaz, exposé aux rayons du soleil, laisse déposer de l'arsenic mais non pas la totalité de ce qu'il en cOntient.

6. Sur le phénomène de la DÉCRÉPITATION ; par

M. Baudrimont. ( Acad. des Scien., 16 mai 1836.) Les corps qui décrépitent lorsqu'on les chauffe, peuvent être divisés en deux grandes clasj0 les corps fixes ; 20 les corps qui peuvent ses donner des produits aériformes. Dans la première classe se trouvent : les sulfates de baryte , de

plonge dans le même mélange, on obtient encore 8 onces de glace dans l'espace de 5o à 6o minutes.

strontiane et de potasse ; les chromate et bichromate de potasse, le fluorure de calcium, les chlo-

5. Sur un dégagement DE LUMIÈRE qui a lieu pendant la combinaison chimique des métaux

conde classe, on distingue les nitrates de baryte et de plomb, le spath d'Islande, le cyanure de mercure, l'émétique, le sulfate de chaux, l'acétate de cuivre, la crème de tartre et le prussiate

entre eux, et sur le GAZ HYDROGÈNE MISE-

rure et bromure de potassium et de sodium ; l'iodure de potassium et la galène. Dans la se-

NIÉ; par M. Vogel. ( Journ. de Phar. , t. 22 ,

jaune de potasse. Lés substances qui contiennent de l'eau de combinaisfint, ou les éléments de l'eau en grande quan-

L'arsenic produit le phénomène de l'ignition en se combinant avec le zinc, mais il n'en est pas de même lorsqu'on le combine avec le plomb ou avec l'étain. L'antimoine ne donne pas lieu non plus à un dégagement de lumière en se combinant au zinc, au plomb ou à l'étain. L'arseniure composé de atome de zinc et atome d'arsenic donne du gaz hydrogène arsenié parfaitement pur, lorsqu'on le dissout dans

tité, ne décrépitent réellement point si elles ne sont pas susceptibles de se cliver ; telles sont le

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carbonate de soude, le sulfate de soude, le sulfate

de magnésie, etc. En sorte qu'il paraît évident que le clivage est une condition de la décrépitation au moins aussi essentielle que la présence de l'eau ou de ses éléments. Les substances qui décrépitent étant de celles qui se clivent facilement et qui sont de main ais