Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 263]

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DMI SUBSTANCES MINIRALEs.

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ANALYSES

Vase ouvert, et que, dans l'un et l'autre cas, elle se transforme en un mélange d'oxide magnétique et de peroxide de fer. Sous l'eau de la mer, les résultats sont différents à cause de la présence du chlorure de sodium; à la faveur du contact du fer, le sodium est oxi dé par l'air en même temps qu'une partie de ce métal et il est retenu en dissolution par l'eau probablement à l'état de carbonate, puisque l'on sait que l'eau de la mer renferme une quantité notable d'acide carbonique; le chlore devenu libré'donne naissance à de roxiclilorure de fer, .et cet oxichlorure devient de plus en plus basique par l'effet de l'action dissolvante de l'eau sur le chlorure; le silicium contenu dans la fonte est transformé en silice, mais la plombagine reste

intacte. Il parait, d'après ce qu'on rapporte sur leur aspect, que sous l'eau de la mer les boulets

restent à l'état d'oxichlorure au minimum et qu'ils passent immédiatement au maximum au contact de l'air atmosphérique. Il serait fort intéressant de faire une analyse de la matière avant qu'elle eût éprouvé cette dernière transformation. La portion de la croûte qui touche immédia-

tement aux boulets est de l'hydrate de peroxide de fer presque pur; on n'y trouve que 0,006 de chlore : elle est en outre imprégnée d'une quantité notable de matière animale, qui provient sans doute des coquillages. M. Deslongchamps a envoyé au laboratoire, avec les échantillons de fonte, un fer à cheval tout entier trouvé sur la plage, à Saint-Vaast , et qui était changé en rouille presque en totalité. Il restait

cependant encore au centre du fer qui avait conservé toute sa ductilité. La partie de la rouille en contact avec le fer métallique était pure, mais

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au delà d'une certaine épaisseur, elle empâtait une multitude de coquilles et de débris de toute sorte. La partie pure était compacte, aussi dure et aussi tenace que de l'hydrate natif, d'un jaune brun tirant un peu sur lé gris et sensiblement magnétique. Elle a donné, à l'analyse : Peroxide de fer Protoxide de fer Chlore Eau

0,789 0,047 0,004

o,i6o 1,000

C'était donc de l'hydrate de peroxide de fer à peu près pur, mélangé seulement d'une petite quantité d'oxide magnétique, tout comme la ma-

tière qui se forme par l'oxidation du fer dans l'air humide. Le sel marin n'a dû contribuer presque en

rien à l'altération de ce fer; car la rouille qui

l'enveloppait ayant une grande densité, il y a lieu de croire qu'il ne s'est pas séparé de fer à l'état de chlorure. 46. Sur les PIERRES NIÉTÉORIQUEs; par M. Berzélius. (Ann. de Pog. , t. 33, p. 1.)

(Voy.Ann. des mines, t- P. 524-) 10 Pierre de Blansko : cette pierre est tombée

dans le voisinage de Blinisko, le 25 novembre i835; elle ressemble à celle de Laigle et de Benarès. Elle contient terme moyen 0,1715 de fer métal-

lique. et 0,8285 de matière pierreuse. La partie ,métallique est composée de :