Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 123]

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EXPÉRIE NC

SU h L'Écot; LE 111 E NT

bE L'EAU PA à LÉS Di: V E11301.11S.

Série des dépenses Q,

Série

la largeur du déversoir étant de

des

Charge

Sére, sur des

--,

-

---

le seuil

liV ri. o., Io 0.00 0.,3o o.,40 0.,5o or.,Go om,68

mètr. 0,24 0,22 0,20 0,18 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 0,05 o,t,4 0,03

5,20 4,56 3,05 3,38 2,83 2,31 1,84 1,40 1,00

0,650 0,494 o,354 0,230

-hV i. 5,26 4,63

5,22 4,58 3,96

3,96 3,38 3,38 2,83 2,83 2,3 t 2,31 1,83 1,83 1,39 1,00

T'IV 71

1,39 1,00

4,0 r

3,42 2,87

2,3i

2,31

r,83 /,40

/,84 r,40

r,40

1,00

1,00

1,00

t,/o t,40

y. 1,00

0,652 0,65n 0,655 0,652 0,619 0,650 0,640 0,498 0,598 0,593 0,499 0,495 0,194 nk,8 o,361 o,368 0,364 0,360 0,356 0,354 o,353 0,239 0,241 0,239 0,236 0,233 0,232 0,231

1,85

/,41 1,00 0,C43

o,486 0,345 0,221

Cette formule est en outre la plus simple : elle ne renferme que deux variables, L et H , tandis que l'autre contient de plus h, ou la grandeur de l'inflexion de la surface fluide, grandeur dont une très-exacte détermination est à peu près impossible. M. Castel insiste sur ce point. La surface fluide, immédiatement au-dessus du seuil, présente fort souvent des dépressions assez considérables dues à l'action du fluide qui arrive latéralement, en s'inclinant aussi vers le seuil , le long des parties du barrage qui sont à droite et à gauche de l'ouverture ou déversoir ; ces dépressions chan-

gent continuellement de place, de sorte que la hauteur de l'eau au-dessus du même point du seuil varie d'un moment à l'autre; M. Castel l'a vue varier d'un centimètre et plus dans les déversoirs étroits et sous de fortes charges. Quoi-

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qu'une telle variation soit bien moindre dans les

larges déversoirs , elle est cependant toujours sensible. La valeur H se détermine bien plus exactement, et une observation de M. Castel rend cette détermination facile. Il a remarqué que vers le sommet

de l'angle formé par le barrage dans lequel lc'déversoir est Ouvert, et par les parois du canal, l'eau est à peu près sans mouvement, et qu'elle s'y

tient à la même hauteur que dans le canal avant son inflexion, c'est-à-dire à la hauteur H. Ainsi, pour avoir cette donnée principale du problème à résoudre, il ne sera pas nécessaire d'avoir recours à un nivellement, opération toujours bien délicate lorsqu'il faut l'avoir en millimètres et même en fractions de millimètre. (J'avais déjà fait une remarque pareille à celle de M. Castel, sans toutefbis avoir aussi exactement constaté le fait, et j'avais donné un moyen bien simple d'obtenir H. Traité d'hydraulique, p. 155.) En comparant, dans le tableau ci-dessus, les séries des rapports d'une dépense à l'autre avec la des d'Rapport élielrises charges. série des HVH, on voit qu'au-dessus de la charge de oui, o8, et même de

o6, les différences sont

très-petites, elles ne s'élèvent pas à un centième (à une exception près); ainsi, en se bornant à toute l'exactitude qu'on exige dans la pratique, elles peuvent être regardées comme nulles. Au-dessous de la charge de orn, 6, il est vrai, les différences sont plus considérables, et d'autant plus que la charge est plus faible; mais dans les déversoirs étroits seulement, car au-dessus de celui de orn, 4o, les rapports redeviennent égaux. De sorte qu'en faisant abstraction des charges de 0rn,05