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DU DÉPARTEMENT D'ILLE-ET-Y iLAINE .
DESCRIPTION' GÉOLOGIQUE 358 portions exploitées dans la commune d'hé. A
Sciences naturelles, après avoir rapproché les tufs Coquin ers des marais du Cotentin, ceux de la val-
Gahard, il est en couches inclinées, alternant avec
lée de la Rance , de la Vilaine et de la Loire, depuis son embouchure jusqu'en Sologne, avait
des schistes en stratification concordante. Son
identité avec le calcaire de la Mayenne, dont il n'est que la continuation , doit donner l'espoir de rencontrer , dans cette localité ou ses environs, quelque affleurement d'anthracite, Le fer hydraté est très abondant à la superficie de tout ce terrain. '.En général, la formation des schistes ardoises,
reconnu , au sud-ouest de Rennes, quelques lam-
beaux d'un terrain formé de couches marines et fluviatiles, semblable , par sa nature et sa position
physique, aux formations du bassin de la Seine, mais plus récent que ces dernières. Il leur avait assigné comme caractère , la présence crossemens de grands mammifères mélangés de corps marins, dans des dépôts de même nature ou d'alluvions, et avait été ainsi amené à proposer de les désigner sous le nom de vaternaires , ou plutôt,
des grès quartzeux et des phyllades de la Bretagne, doit être regardée, de même que les schistes d'Angers, si riches en trilobites, comme identique avec celle des Ardennes. Elle repose comme elle sur le phyllade primi.tif. M. Elie de Beaumont attribue le redressement des couches d'un système de montagnes dont font partie les côtes sud-ouest de la Bretagne,. à une révolution de la surface du
globe arrivée entre la période du grès bigarré, du muschelkalk , des marnes irisées, et celle du dépôt du terrain jurassique; selon le même géologue, le redressement de sa côte septentrionale, est dû à une révolu tionsemblable survenue entre la période du dépôt du calcaire jurassique, et celle du dépôt du grès vert et de la craie. Terrain tertiaire.
Il existe dans le département d'Ille-et-Vilaine quatre dépôts de calcaire de formation tertiaire récente, recouvrant en quatre points différens le terrain secondaire, savoir : au village de la Chanssairie , à Saint-Grégoire, à Feins et dans la forêt de Pertre. M. J. Desnoyers, dans un mémoire intitulé Observations sur un ensemble de dépits marins plus récens que les terrains tertiaires du bassin de ta Seine, publié en 1829, dans les. Annales des
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dans la crainte qu'on n'abusât de cette nouvelle dénomination, sous celui de terrains tertiaires récens. Lepremier dépôt est un bassin calcaire exploité
au village de la Chaussairie et aux environs dé >
Pontpéan , à deux lieues et demie au sud de Rednes , s'étendant du nord an sud sur une longueur de sept à huit mille mètres , et sur une largeur moyenne de deux mille, depuis la rivière de la
Seiche, qu'il limite entre les moulins du Bois et du Haut-Carré, jusqu'au Pas-Hubert, commune de Saint-Jacques; il offre sa plus grande largeur entre les villages de Touche, commune de Charsa tres, et de Chamn7Miguel, commune de Bruc' plus grande longueur est dirigée du nord au sud en sorte qu'il affecte à. peu près la> forme d'une poire, dont la queue viendrait se terminerà SaintJacques, où sa puissance n'est que de douze mètres;
il y est recouvert d'un banc d'argile et dé marne, et repose sur une argile bleuâtre. A la Chaussairie , le bassin en est bien plus développé. Une. coupe verticale a permis d'y étudier