Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 292]

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ANALYSES . DE .,SUBSTANCES MINÉRALES.

difficilement, on mouillait de temps à autre les parois intérieures du creuset avec de l'essence de térébenthine rectifiée, puisée au moyen d'un tube de verre, et il arrivait que la vapeur de l'huile réduisait roxide d'iridium et donnait naissance à du carbure d'iridium, qui plus tard brûlait avec grand dégagement d'osmium. La masse fondue a été lavée avec de l'eau, le résidu traité par l'acide muriatique bouillant, et roxide bleu d'iridium

NOTE Sur l'emploi du bois d'acacia pour le boisage des galeries souterraines.

(Extrait d'un rapport de M. FRANÇOIS, aspirant-ing.énietir dés mines. )

tenu en suspension, séparé de la poudre non oxidée

par lévigation. La dissolution alcaline a été saturée avec de l'acide muriatique mêlé d'une petite quantité d'acide nitrique et évaporée à siccité; la niasse saline ayant été redissoute , on a rendu la liqueur légèrement alcaline avec du carbonate de soude, on l'a de nouveau évaporée à siccité , on a chauffé le résidu au rouge et on l'a lavé avec de l'eau chaude pour dégager l'osmium; il est resté de l'oxide d'iridium d'un bleu noirâtre, qu'on a lavé avec du sel ammoniac, et que l'on a réduit ensuite parie gaz hydrogène. Pour en extraire le rhodium on l'a fondu à deux reprises avec du sulfate acide de potasse, on a lavé clans l'eau, et on a précipité le rhodium de la dissolution par les moyens

ordinaires. Enfin on a recherché le palladium dans le rhodium oxidé , en le traitant par l'eau régale, et ajoutant du cyanure de mercure à la dissolution. La proportion de l'osmium a toujours été déterminée par différence. L'osmiure d'iridium est plus promptement oxidé par le chlorate de potasse que par la potasse caus-

tique; mais l'opération a lieu avec un tel boursouflement, qu'elle ne peut pas donner de résultat exact.

M. l'ingénieur en. chef d'Aubuissorj. avait été frappé, dans ses visités aux houillères de Carmaux ( Tarn ), de voir des étançons d'acacia se conserver intacts, au milieu d'étançons de chêne, qui étaient mis hors de service au bout d'un très petit nombre d'années, et même de quelques mois, par suite de cette altération que les Anglais appellent pourriture sèche (dry rot). (Vo y. la note de M. d'Aubuisson , imprimée à la suite de cet extrait. ) Sur sa demande ,. M. François, ingénieur aux mines de Rancie, fut envoyé sur les lieux, pour examiner avec détail les faits relatifs à l'emploi et à la conservation du bois d'acacia. Voici les résultats de cet examen.

Dans les mines de Carmaux, les boisages sont détruits, avec une rapidité effrayante, parla pourriture Sèche. Cette altération 'est produite par l'action énergique, qu'exerce sur le bois l'air chaud, chargé d'exhalaisons putrides, qui circule assez mal clans les travaux. A Carmaux, surtout à la galerie des bois, l'air est devant les tailles, à une température de 250 à 28° centigrades. Sous son

influence, les boisages tombent rapidement en pourriture. Les bois que l'en y emploie générale-.