Annales des Mines (1834, série 3, volume 6) [Image 234]

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'EMPLOI DU LOIS EN NATURE 464 Le second feu d'affinerie produisit, pendant une de fer semaine du même mois de février, 86qx,62 de fonte et 1.092 en barres, en consommant pieds cubes de charbons tendres. C'est, pou r i oo kil. de fer en barres , une consom-

mation de: i2o1",5o Fonte. Charbons tendres.. 3oP-e,40 =-- a 18k,86 environ.

Le 3°. feu, qui ne marcha pas toute la semaine,

a produit 53s,72 de fer en barres, en consommant 65qx,o1 de fonte et 828 pieds cubes de chaibon, et par suite pour ï oo kil, de fer en barres : Fonte. Charbon. Avantage sur l'ancien procédé.

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3or.e.,8o= 520'",43

Avant d'employer le vent chaud, on consommait en moyenne, pour affiner 100 kil. de fonte de Pions 4o pieds cubes de charbon, et le produit hebdomadaire d'un feu n'était que d'environ

3.000 kil., au lieu de 3.600 à 3.goo de fer en

barres qu'on obtient avec le vent chaud. On a donc réalisé' une économie constante de 4 sur le combustible dépensé, en augmentant sensiblement la quantité du produit (1). Ces résultats ne se sont pas soutenus quand on a commencé à traiter les fontes provenant du four-

neau de Pions marchant au vent chaud. Ainsi, dans la première semaine du mois d'août 1834, un feu a .produit 6e,37 de fer en barres, en consommant 84u,12 de fonte faite au vent chaud, et

(1) La consommation moyenne au vent chaud n'excède pas 3o pied S cubes par toc) kil. de fer en barres. Il y a des domaines où elle n'a été que de 27 pieds cubes,

DANS LES HAUTSFOURNEAUX.

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1.200 pieds 'cubes de charbon. C'est pour ioo de fer en barres : Fonte Charbons

121k.,3 34.P.c,6

Ce résultat est encore un des plus favorables que, l'on ait eus; car dans d'autres semaines la consom-

mation en charbon a été de 36 pieds cubes par ioo kil. de fer en barres.

On attribue cela à la qualité de la fonte qui est devenue moins poreuse, plus compacte et plus difficile à affiner. 11 est vraisemblable que l'on pourra remédier à cet inconvénient en modifiant la composition de la charge du haut-fourneau. A l'usine de KÈinigsbronn, on a mis au vent

usine de

chaud un des feux d'affinerie, tandis que l'autre K5nigsbronn,., marche au vent froid. Ici, l'appareil pour chauffer

le vent consiste en un simple tuyau recourbé en forme de syphon , dont les deux branches s'élèvent sous le manteau de la cheminée. Le dé-veloppement des tuyaux chauffés, par la flamme perdue où l'air circule, n'excède pas. 20 pieds, ce qui suffit pour porter la température de l'air à 140°R. environ. On n'amène le vent chaud dans le foyer que pendant la fusion de la fonte, qui marche ainsi beaucoup plus rapidement, et l'on amène directement le froid, comme dans l'usine de Lau-. fen , lorsque l'ouvrier avale la loupe et travaille dans le foyer. Pour obtenir io8liv- de fer en barres, on consomme, dans dans le feu d'affinerie au vent froid, pieds cubes de charbons tendres, et , dans le feu d'affinerie au vent chaud, 17 pieds cubes seulement. C'est donc une économie de 37 sur le combustible. Le déchet à, raffinage est aussi un peu.