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EMPLOI DU BOIS EN NATURE
cédent qui doit encourager. En outre , il nous sem-
Me que l'on peut essayer, avec espoir de succès, l'emploi du bois en nature, dans des fourneatx qui marcheraient au vent froid. On sait que les hautsfourneaux du pays de Galles, qui marchent à la houille crue, sont tous au vent froid.
Note sur l'application du vent chaud auxfoyers d'affinerie de LAUF EN et de K6NIGSBRONN (Wur-
temberg). Usine Laufen.
Je terminerai cette notice par quelques résultats sur l'application du vent chaud aux foyers d'affinerie, obtenus à l'usine de Laufen , et à celle de Kiinigsbronn , près de Wasseralfingen, dans le
royaume de Wurtemberg. L'usine de Laufen
consiste en un haut-fburneau de 23 pieds de hauteur , 3 feux d'affinerie et 2 feux de martinet. On traite dans les foyers d'affinerie les fontes provenant du fourneau de Laufen, et celles de Pions, où ont eu lieu les essais dont nous venons de rendre compte. Lorsque j'ai visité l'établissement, le haut-fourneau de Lauren était en réparation ; l'on avait achevé la construction d'une trompe neuve,
et l'on était en train d'établir l'appareil pour
463 Les feux d'affinerie et 1-Les petits foyers reçoivent Appareil DANS LES HAUTSF-0-URNEAD X.
hie, qu'il parait que les essais peuvent être faits sans aucun danger de déranger l'allure du fourneau ou de produire des engorgemens, et qu'ainsi ils n'occasioneront aucune àépense additionnelle. La substitution de la houille crue au coke, dans un grand nombre de hauts-fourneaux de la Grande-Bretagne et de la France, est déjà un pré-
le
chauffage de l'air. Les résultats dont nous allons rendre compte se rapportent uniquement à l'affinage des fontes de Pions.
le vent d'une trompe, haute d'environ 3o pieds, alimentée par les eaux du Rhin. Cette trompe a 14 tuyaux de chute, en fonte de fer, d'un diamètre intérieur de 4 à '3 pouces--r. L'air sortant
à chauffer le vent.
du réservoir inférieur de la trompe est chauffé par la chaleur perdue du foyer, et l'appareil (voyez la Planche XI et l'explication qui-suit cette notice ) est disposé de façon que l'on puisse à volonté faire
circuler l'air dans les tuyaux recourbés, placés sous le manteau ou hotte qui recouvre le foyer où il acquiert une température d'environ r6o" Réauou bien faire arriver directement l'air froid dans le foyer. L'ouvrier amène de l'air froid lorsmur'
qu'il doit avaler la loupe et qu'il a à travailler dans le foyer. Pendant le reste de l'opération, l'air est échauflé avant d'arriver à la buse. Voici quelle a été en 1834 la marche des feux
Affi,
d'affinerie où l'on traitait de la fonte de Pions obte- au veut chaud.
nue au vent froid. Dans la premier semaine de février i834, les feux d'affinerie allant au vent chaud,
94qx,17 de fonte ont lburni 78q.,62 -de fer en barres, en consommant 1.188 pieds cubes de charbons tendres (1).
Ainsi, on a consommé pour obtenir lob kil, de fer en barres Fonte Charbons tendres
j191,,60
3o, 2 pieds cubes (2).
(1) Les mesures sont ici la livre .égale à un demi-kilogramme , et le pied de Nuremberg: (2.) En admettant que les charbons brûlés à Laufen ont le même poids que ceux de Pions , le pied cube pèserait 2 de Saint-Gall ; et si la livre de Saint-Gall est oL,549,
30,2 pieds cubes pèseraient 118ki,o4. La consommation serait donc à peu près de i de charbon pour i de fonte affinée. Cette évaluation est au reste très-peu sûre.