Annales des Mines (1834, série 3, volume 6) [Image 37]

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TERRAIN A ANTHRACITE, ETC.

Monfrou, dans laquelle on distingue des fragmens de quartz, mica et feldspath, au milieu d'une pâte argileuse noirâtre : il en existe aussi de très analogues à la Baconnière. Je dirai par rapprochement, et sans prétendre en tirer de conséquence, que les anthracites de Monfrou et de la Baconnière sont, de toutes les variétés d'anthracite, celles qui, sans contredit, se rapprochent le plus par leurs caractères de la houille proprement dite.

Brèches.

MÉMOIRE Concernant de nouvelles expériences sur le .frottement, fiites à Metz en 1832. Par M. MORIN, capitaine, d'artillerie. (Extrait par M. Boulanger, aspirant-ingénieur des mines. )

( Suite. )

Je ne crois pas, ainsi que jel'ai dit en parlant du quartz de la formation anthraciteuse, pouvoir classer comme grès, bien qu'ils portent ce nom sur les mines du pays, ces quartz grenus, blancs, très abondans dans le bassin de transition. Je n'ai vu qu'une couche qu'on puisse dénommer brèche : elle alterne avec les couches d'anthracite de la Baconnière. Les fragmens ou galets

Les expériences qui font l'objet de cet article forment la suite des recherches que M. Morin a déjà faites en 1831 , et qui ont été rapportées

sont en quartz agatisé, la pâte est siliceuse et

vement. La latte ou queue directrice avait complétement

très fine. Poudingue.

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Il y a, dans cette .même localité de la Baconnière, à la limite sud du bassin étudié et en contact avec les couches de calcaire qui le circonscrivent de ce côté , une couche épaisse de poudingue à gros galets liés par un ciment fer-, ru gin eux.

Inn. des mines, 3e Série, tome IV, p. 271.

Le mode d'observation est le même que celui qui a servi aux premières recherches; Pappareil seul a subi un léger changement relatif au moyen d'assurer la direction du traîneau pendant le mourempli le but qu'on s'était proposé, tant qu'on n'avait lait glisser les uns sur les autres que des corps dont le frottement considérable était déjà lui-même

un obstacle à des déviations notables dans leur direction mais, dès qu'on a employé des enduits gras qui réduisent beaucoup la résistance, il a fallu recourir à un moyen plus certain, dans la crainte que le traîneau, venant à glisser hors des semelles, il n'en résultât quelque accident grave pour la sûreté des appareils. M. Morin a employé avec succès le moyen sui-

vant. Deux couples de galets en fonte, à axes verticaux, ont été placés sous le traîneau, l'un à l'avant, l'autre à l'arrière. Sur chacun des gîtes et dedans des semelles de glissement on a fixé,