Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 187]

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EXTRAITS,.

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Verre . Soufre. Plomb.

CHIMIE. .

3

.

3

Antimoine. Bismuth. .

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36

85

Platine. Or Argent.

201

12 - Cuivre . . il résulte pour nous, de ces expériences, que dans le contact de divers métaux le développement d'électricité n'est pas dû à la différence d'action exercée par le liquide sur les deux métaux, mais que l'électricité développée par le seul fait de contact, exerce une influence directe sur l'action chimique que le liquide doit avoir sur le métal positif, et, par conséquent, que le développement de l'électricité est antérieur à l'action chimique. Les expériences rapportées dans le premier .

tableau prouvent que le zinc se constitue par rapport aux divers corps dans des états électriques semblables, quelle que soit la nature du liquide employé; et, si l'on compare le second tableau au premier, on voit que les conducteurs de première classe ne se constituent pas dans un état d'électricité semblable par rapport au zinc

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sentant une grande surface, favorisent singulièrement l'action chimique par le contact. Les balles de zinc employées dans la première expérience ayant été retirées des différens vases et placées une heure après dans des vases de verre semblables, avec la même quantité d'acide, l'action de celui- ci ayant duré une heure, la balle

qui avait été en contact avec le platine avait perdu xi, avec l'or 8, avec l'argent 5, avec le verre

Ces expériences concourent à établir cette proposition fondamentale, que l'état électrique qui se développe par le contact des corps persiste après ce contact, et qu'il ne disparaît qu'au bout d'un temps plus ou moins long. Les solutions qui doivent cristalliser se constituent par rapport aux vases qui les contiennent dans des états électriques différens , suivant la nature des vases, et suivant la différence de ces états; il en résulte de notables aberrations dans la marche de la cristallisation.

et par rapport à l'étain.

Dans les expériences citées, la force électro-motrice du soufre a toujours été insensible. Ce fait, qui étonne d'abord, s'explique en observant que ce corps n'acquiert ordinairement ses propriétés

électro-chimiques bien marquées que par une certaine élévation de température. Ce qui contribue peut-être à rendre l'action .

.

.

chimique si énergique avec certains métaux , tels que le cuivre, le laiton, le fer, c'est que ces mé-

taux ne sont pas entièrement préservés par le zinc. La partie supérieure du vase est attaquée;

mais le sel formé est aussitôt décomposé par le zinc qui se couvre de particules extrêmement fines de cuivre, de fer, et toutes ces particules pré-

2. Sur la détermination du POIDS DES ATOMES par M. Berzelius. ( Ann. de Pog. ) A l'occasion de la densité de la vapeur du phos-

phore, M. Dumas dit qu'on ne peut se servir, pour évaluer le poids des atomes, que de la chaleur spécifique et de la densité des vapeurs, et que Fon ne doit recourir à l'isomorphisme que lorsque ces deux moyens nous manquent. J'estime beaucoup M. Dumas et les talens dont il a fait preuve dans son travail, mais je ne puis approuver la légèreté avec laquelle il se prononce. Examinons ces deux méthodes.