Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 130]

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RÉVOLUTION s SUCCESSIVES

DES MONTS-DORES.

des nappes de guider ici. D'ailleurs, on voit inclinées auprès du

droits,ous son pied.Les côtiches trachytiques se relèvent autour de ceux-ci, en-sorte-que l'un, dirigé de l'est à l'ouest, semble avoir formé l'arête qui conduit au Puy-Bedon ; et; que l'autre, dirigé du nord.

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basalte prismatique fortement Puy-de-Pailhet , ce qui ne peut résulter que d'une action postérieure ; et enfin les laves pyroxéniques sont exclues de ce centre dans lequel elles auraient dû principalement paraître si elles y eussent agi après sa formation ; il devient évident sont pas contemque les derniers soulèvemens ne porains à leur apparition. Partout où les basaltes se sont fait jour, ils ne sont accompagnés que de dislocations purement: locales, tels que les redressemens plus ou moins prononcés qui paraissent avoir eu lieu autour de la de Fille de la Banne- d'Ordenche (fig. 5) , du roc L'exhaussement de ce Courlande et du Puy-Gros. dernier est l'une des actionsles plus marquéesqu'on puisse leur attribuer. Son chapeau de trachyte por-

phyroïde est élevé au-dessus du niveau général qUe cette roche occupe dans les environs, et se trouve flanqué de toutes parts à sa base de déjections bul-

leuses et basaltiques, à l'effort desquelles il doit indubitablement son soulèvement. C'est d'après des relations pareilles, entre les domites et les volcans modernes, que M. Lecoq (Annal. Seientif de l' Auvergne , t. I), a déjà, depuis plusieurs années, été conduit à admettre un surhaussement des masses domitiques de la chaîne des Puys-deDômes par les actions de ceux de ces derniers qui. avoisinent leur base. Mais c'est principalement au roc Courlande que l'on peut observer un phénomène de cassure qui tend bien- à nous rendre raison de la formation

des vallées par dislocation ; en effet, ce culot assez

puissant est sorti par un point qui est celuihdqntersection de deux filons qui se croisent à angle

au sud, rejette dans le même sens le ruisseau de Chastreix peu après son origine. Si ces deux fractures: convergentes ..en un point fussent restées ouvertes, soit que la masse basaltique eût été insuffisante pour les remplir, soit que sa fluidité eût été trop imparfaite, il est clair que les eaux venant à les élargir peu à peu auraient produit ici detuc ailées,, aboutissant à une cavité centrale commune,- et l'on aurait pu y voir très en petit le phénomène d'un cratère de soulèvement. J'insiste donc sur ce fait, parce qu'il nous servira par la suite.

Le basalte dunniême endroit empate,encore des fra g m en s du trachyte ,tmVersé ; ils. soit quelquefois imparfaitement fondus par les bords, .mais du reste parfaitement reconnaissables. Sou injection au travers de sa masse ne saurait donc être douteuse. Le basalte se montre encore en plusieurs autres' poitils;4ans les MontS4)ores, en sorte que la répulsion-quenfon.admettait autrefois entre les rooheS.basaltiques et trachriques doit être mise deltéilniais je renvoie .aux nombreuses observations, eM, MM. Lecoq et llouillet pour les détails deleurs'earactères ,et -de leurs gisemens. lusqu'korésentnons avons vu les exhaussemens Phenolites. snceesSifS ;d'Anciens lambeaux en rapport constant avec slee fo»Int4o4s plus. récentes; mais nous n'avons, Fi aittribtler à aucune d'elles les fractures qui Ot)dj les vallées principales, quoiqu'elles se soienttotit&réunies.pour ébaucher le relief actuel de cesmentegues..Gest ainsi que le relèvement du ]7.