Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 257]

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de fonte à acier, pour lesquels on a consommé: Minerais . . to.ifoo litres. Charbon

. .... .

1.1o4 charges,

Pour obtenir la même quantité de fonte en fondant avec de l'air froid, il aurait fallu brûler 1.434 charges de ce même charbon. L'économie a donc été de 33o charges, dont

la valeur ( à Yr. la charge) est de 1.65e,00 Plus de 8 journées des ouvriers,

à te-,36 En tout.

54fr,88

1.8oP.,88

Les dépenses se composent de Journées d'un ouvrier pour chauffer l'appareil 1,5oo kil. d'anthracite Intérêts ( à to pour cent) des frais d'établissement de l'appareil.

513 I. M. l'ingénieur en 'chef Gueymard , qui a mis tant de zèle et d'activité à propager l'emploi de l'air chaud, et à faire jouir les propriétaires des hauts-fourneaux du , des avantages que présente ce département de procédé , fait observer avec raison que , si l'on ne parvenait pas à chauffer l'air avec la flamme qui sort du gueulard des fourneaux à charbon de bois , ceux d'entre eux qui, faute de pouvoir se procurer du combustible à -bon marché pour les fours à chauffer, continueraient de travailler à l'air froid , se trouveraient dans une position extrêmement défavorable , et peut-être menacés d'une DANS LES HAUTS -FOURNEAUX.

EMPLOI DE L'AIR CHAUD

45 ,00 516, 00

41, 50 Total. . . . 6o2f",10 Le bénéfice résultant de l'emploi de l'air chaud .

ruine prochaine. Heureusement les essais faits enAllemagne (pag. 77), et

les appareils qu'on y a établis et qu'on a déjà imites en Fiance, ont montré que la flamme et la chaleur qui s'échappent des hauts-fourneaux suffisent pleinement pour chauffer, à un degré convenable , tout l'air dont ils ont besoin. Il convient donc dès ce moment, du moins pour les fourneaux au charbon de bois, d'abandonner le mode de chaidIage de l'air dans les foyers séparés , pour n'employee qu'une- chaleur qui ne coûtera rien, et augmenter le profit des fontes à l'air chaud, de toute la valeur du Combustible consommé dans ces foyers.

Ainsi à Rioupéroux, l'économie qui a été jusqu'ici de 1.202f',10 sera portée, par la suppression des fours de chauffage, à 1.763fr.,78 par mois, ou à 3o fr. par Loo() kilogrammes de fonte produite, au lieu

a

donc été de 5.202fr.,78 par mois, ou de 20fr-,72 par i.000 kil, de fonte produite: c'est un minimum, puisqu'on n'a pas fait mention des

de 20 fr.

frais généraux, et qu'en outre on a souvent fondu

qui diffère un peu de celle employée à Wasseralfingen, et décrite par M. Voltz (P1.1I, pag. 79.)0n fait passer tout l'air dont on a besoin à la fois, et disséminé dans vingt petites:colonnes ou par vingt tuyaux verticaux de 4 pieds de longueur et 2 pouces et demi de diamètre , qui sont placés dans un espace ou four près du gueulard. Par ce moyen, on chauffe l'air plus fortement, et il y a moins de frottemens qu'en se servant d'une grande longueur de tuyaux horizontaux, parce que l'air passe plus lentement et n'a que 4 pieds à parcourir. La diminution de la résistance à vaincre par le moteur de la machine soufflante, est considérable et fort importante , parce que, le plus souvent,

des mélanges réfractaires pendant le mois de juin. On remarquera que l'épargne de 2! .45o kil, de charbon faite dans les fontes, a nécessité la consommation de 21.500 kil. (un poids égal ) d'an-

thracite, dont la valeur est beaucoup moindre que celle du charbon.

H. La disposition qui jusqu'ici paraît avoir présenté le plus d'avantage relativement à la manière de chauffer l'air par la flamme'clu gueulard des fournaux, est la suivante,