Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 102]

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ÉPUISEMENT DES EAUX

et menace encore de se répandre plus loin. (Voir le plan et les coupes, pl. IV. ) Traité de 1827. Un traité conclu en 1827 par la médiation de M. le Préfet de la Loire, entre les propriétaires. des mines du Sardou, du Gourd-Marin et des Flaches, n'a reçu qu'un commencement tion et a fini par le procès qui a donné lieud'exécuau rapport d'experts dont nous donnons l'extrait, parce que les mines de la Cappe ayant été inondées depuis la conclusion du traité , l'état de la question a changé. On avait d'ailleurs, en 1827, des données fausses sur la quantité d'eau affluente dans les puits Bourret et du Château. La position des exploitans de Rive-de-Gier est encore empirée par l'ouverture du chemin de f'er de Saint-Etienne à Lyon qui va permettre aux charbons de SaintEtienne d'arriver dans cette dernière ville et sur les bords du Rhône,' moyennant une différence en plus de o fr.,20, seulement par quintal métrique, sur ceux de Rive-de-Gier, tandis que cette différence s'élève pour les transports par la route ordinaire à, o fr.,5o au moins.

Cet état de choses a éveillé la sollicitude du conseil d'arrondissement de Saint-Étienne , qui dans sa dernière session, a réclamé l'intervention bienveillante de l'administration des mines. L'attention des ingénieurs des mines de l'arrondissement s'était d'ailleurs portée depuis long-temps sur un objet d'une *si grande importance, et ils ont fait tout ce qui dépendait d'eux pour amener les propriétaires des diverses mines à se grouper en un très-petit nombre de sociétés, dont les vaux seraient nécessairement mieux ordonnéstraet plus économiques. L'association des exploitans nombreux de Rive-de-Gier nous paraît en effet le,

DES MINES DE RIVE-DE-GIER.

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meilleur, et peut-être le seul moyen de surmonter les obstacles que rencontre leur industrie. ComIl y a lieu d'espérer que le travail de MM. efficacement bes Reymond et Fabre contribuera des à faire passer cette conviction dans les esprits précis parties intéressées. Il résulte des documensignorés qu'il renferme , et dont la plupart étaient ou très-vaguement connus, que les eaux affluentes ne dans les mines principales de Rive-de-Gier épuiseet que leur sont pas très-considérables , ment n'occasionera que des dépenses très-médiocres en frais de premier établissement, dépenses qui paraîtront surtout légères, parce que beaucoup de personnes auxquelles l'épuisement profitera devront y concourir dans une proportion qu'on pourra déterminer. Bien que ce travail paraisse d'un intérêt tout-à-fait local, il ressortira cependant des faits exposés la preuve des inconvéniens que présente le trop grand mor, cellement d'un territoire houiller , quand cette division est faite , de l'intervention administrative pour faire exécuter à temps des un travaux coordonnés les uns aux autres pour de Le bassin houiller même système de gisement. Saint-Eiienne exigera vraisemblablement des travaux de ce genre dans un avenir peu éloigné. Il avait d'abord été décidé qu'un extrait trèsdétaillé du-rapport de MM. Combes, Reymond et Fabre, contenant le récit de toutes les expériences faites pour déterminer la puissance effective de la machine à vapeur du Puits-Château, et le volume des eaux affluentes dans les divers puits, deserait inséré dans les Annales des mines ; mais -puis cette époque une commission spéciale, composée de cinq ingénieurs des mines, ayant été