Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 63]

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MÉCANIQUE.

Restait .à examiner le rapport de la quantité d'action transmise à la dépense en combustible. La première chose à faire était de chercher la quantité de vapeur produite par ik de houille. Avec le charbon de terre d'Aniche, en morceaux, sans poussière, on produisait de 5 à 6" de vapeur par kil, de charbon brûlé, tandis qu'avec du charbon de frêne, donnant beaucoup de flamme, on obtenait de 7' à 6",5o. Nous prendrons une moyenne de 7,50, résultat ordinaire avec du bon charbon. Dans la cinquième expérience, avec ouverture

totale du robinet, la pression de la vapeur était de 3'lin,o5; ce qui donnep-=.31,153 par cent. carré, et ce qui correspond à une densité de 11%6332 (poids du mètre cube). Le volume de vapeur introduite en i"était n V puisquer on peut considé3o 2 rer la vapeur comme n'arrivant que pendant une demi-course de piston. L'on en a déduit pour son poids o1,o48996 , correspondant à un poids de combustible égal à 01(4.8996 ok,00753. L'effet 65 utile ayant été trouvé égal à 662"., on voit que cette machine fournit par kil, de charbon brûlé ,

une quantité de travail égale à

662 -

o,00753

ce qui revient à une consommation de 3" par force de cheval et par heure. Les autres expériences, même avec orifice en partie fermé, conduisaient au même résultat. Mais ce nombre doit être au-dessous de la con-

sommation réelle, à cause des pertes de vapeur et du charbon nécessaire pour échauffer la chaudière à chaque reprise du travail; de plus, pondes expériences, on avait du charbon dechoixsanspoussière. La suile au numéro prochain.)

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Sur la nature et la position géologique des marbres désignés sous le nom de CALCAIRES AMYGDALINS ;

Par M. DUFRÉNOY, Ingénieur des mines.

Le terrain de transition des Pyrénées présente Phuiche

dans beaucoup de localités des couches de cal-fig. caire mélangé de schiste argileux ; le mélange de ces deux substances est très-intime; le calcaire forme en général des nodules plus ou moins arrondis, enveloppés de schiste; cette disposition qui communique à ces roches une structure entrelacée les a fait désigner , dans beaucoup d'ouvrages , sous le nom de calcaire amrgdalin , à cause de la forme arrondie des noyaux calcaires qui rappellent la structure particulière des amygdaloïdes. La différence de couleur du schiste et du calcaire donne à ces roches, lorsqu'elles sont po lies , un aspect très-agréable, et les fait recher-

cher comme marbres d'ornemens : les marbriers

les désignent sous les noms de marbre griotte. d'Italie, quand le schiste qui accompagne le calcaire est rougeâtre et de marbre Campan (1), lorsque ce schiste est verdâtre. (i) Ces calcaires sont désignés sous le nom de marbre les principales exploitations qui fournissent ces marbres sont situées dans le haut de la vallée de Campan ; mais le calcaire qui forme les escarpemens de l'Adour depuis le village de Campan jusqu'à Bagnères - de - Bigorre, regardé jusqu'ici comme etant de. transition , appartient au calcaire du Jura.

Campan, parce que

,

et5