Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 60]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

EFFETS DES MOTEURS.

116

MÉCANIQUE.

la dépense de la vapeur à une expression analogue. En mettant dans chacune d'elles les données particulières à la machine qui nous occupe, on a trouvé pour la dépense sans le recouvrement sl X o,,654I tandis qu'avec le recouvrement (ioo)

sl

on n'a obtenu que, X 0,5945 (100)

Il IÎ IÎ

rrl

résultat qui. montre bien le vice de ces recouvremens. On voit par les résultats obtenus que dans cette machine le volume de vapeur à la pression p n'est que 0,5945 de celui du cylindre. il s'ensuit que la pression moyenne prise pour toute la course n'est que 0,5945 p, ce qui n'est pas un défaut de la machine mais un résultat cherché. Dans la formule générale des machines à vapeur donnée au commencement de cet article, il faudra donc, pour l'appliquer aux machines d Edwards comme celle de Douai, remplacer p par 0,5945 P. Comme cette machine est analogue à celle du Gros-Caillou (Paris), dans laquelle M. Prony a admis o,5o p nous adopterons la même ré-

duction, ce qui donnera pour la formule : s

(1-Hog.

p')k. 111,

o,5op

P,

P1

En remarquant que le volume V en mètres cubes du petit cylindre est égal à s 1 et q ue

bre des coups de pistons en 1", et la quantité de travail en 1" sera 2 V )1, V 5oo y-2 ---Lpi3

nV p

En mettant les valeurs partielles fournies par la machine et changeant le logar. népérien en logar. tabulaire, la formule s'est réduite à n( 28,86p-92;45 p'

C'est elle qui a servi à calculer la quantité de travail théorique transmise par seconde à la machi ne.

Pour obtenir la pression dans la chaudière on a fait ajuster sur une des soupapes de sûreté un thermomètre centigrade dont la boule plongeait dans la vapeur, moyen suffisamment exact dans le cas d'une machine à vapeur de moyenne pression où l'on ne dépasse guère trois atmosphères. Plusieurs observations ont fait voir que le manomètre de la chambre de la machine retardait de i'",366 sous la pression réelle qui avait lieu dans chaudière, ce qui s'accorde avec l'usage des constructeurs.

V,

5000

riences où le moteur développait une quantité d'action qu'un seul n'aurait pu mesurer, on les employait simultanément.

étant le volume du grand cylindre con,denseur,, elle prend la forme

P

Telle est la quantité de travail développée dans une course des pistons. Pour obtenir celle qui est relative ii la seconde, n étant le nombre des révol u2/1 tions du volant dans une minute' 60 sera le nom-

Le diamètre du grand arbre de couche étant trop petit , on monta sur cet arbre deux freins

(Ioo)

o,5op

117

v,

p (i+log..v,

2

11-,p)k. m.

à peu .de distance l'un de l'autre, et dans les expé-