Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 49]

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  • EFFETS DES MOTEURS.

MÉCANIQUE.

Vé directement à l'aide d'une montre à secondes mortes. Le travail consommé par le frein était le produit de cette vitesse par la charge totale du frein : c'est ce que nous appelerons souvent travail disponible. Après avoir *estimé la quantité totale du travail résistant dont le travail du frein n'est qu'une portion, comme ce travail total représente celui fourni par les-chevaux, on l'a divisé par le nombre de chevaux ; ce qui a donné pour chacun d'eux le travail à la vitesse observée. Afin de ramener les quantités à un même point de comparaison, a supposé que les efforts étaient en raison inverse des vitesses ; ce qui est généralement admis entre certaines limites, et ce qui peut l'être d'autant plus ici , que les vitesses observées s'écartent fort peu de celle de i mètre prise pour terme de comparaison. Le travail résistant était produit par le frein par le frottement de la masselotte et de la lanterne sur leurs appuis, par le frottement entre les dents du rouet et les fuseaux de la lanterne, par le frottement de l'arbre du rouet sur ses appuis. Voici d'ailleurs la marche suivie par l'auteur pour tenir compte des résistances actives et passives et arriver à une expression simple de l'effort total exercé par les chevaux. Soient F la charge totale du frein ; Q le poids de la masselotte ; L la distance horizontale entre l'axe de la masselotte et le crochet du frein ; p, la moyenne arithmétique entre le rayon de la portée de la masselotte et celui du tourillon de l'arbre de la lanterne

-V

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+I' 'tétant le rapport du frotte -

ment à la pression pour un axe de fer sur

un coussinet de cuivre; le poids de la lanterne et de son arbre ; P" l'effort transmis à la circonférence primitive de la lanterne; R" le rayon de cette circonférence; p" le rayon des tourillons de l'arbre de la lanterne;

la pression sur la portée moyenne de la masse-

lotte sera

F

Q

et le frottement qui en résultera à la circonférence sera F).

(Q

Sur les tourillons de la lanterne la pression est

la résultante du poids q de l'arbre et de la lanterne, et de l'effort horizontal P" transmis par le rouet à la lanterne. Cette résultante a pour expression

ou, d'après un théorème de M. Poncelet, 0,96 q

o,4 P" ,

attendu qu'ici q est toujours plus grand que P". Le frottement sera donc

0,96 +

P").

Comme il doit y avoir égalité entre le travail transmis par la puissance P", et celui qui est consommé par les résistances, on a FL

pi( Q

T. III, i833.

F) -{-j; p"( 0,96 q

0,4 P"). 7