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RÉUNION DU PYROXÈNE
ET DE L'AMPHIBOLE.
87° 6' pour le pyroxène, d'après Kupifer. En doublant la tangente de 43° 33' , moitié de l'angle de 87° 6', on obtient pour angle correspondant 62° 15' 25", et le double ou 124°
mon frère, le pyroxène est un bi-silicate à plu-
3o' 5o" s'accorde presque exactement avec l'angle que Mitscherlich donne pour l'amphibole. En outre, l'angle du biseau s: du pyroxène g est de 120° 57' d'après Kupffer; celui du biseau est de te° 26' pour l'amphibole de Pargas, d'après Nordenskiold , et de 148° 25' pour l'am-
phibole du Vésuve, d'après mes propres mesures. Si l'on double la tangente de l'angle de 6o° 28' moitié de l'angle de 120° 57', on u, pour angle correspondant à la nouvelle tangente, 7401 If 2 I" , et le double ou 148° 22' 42" s'accorde
très-bien avec l'angle mesuré sur l'amphibole.
Les angles de l'amphibole et du pyroxène se ramènent donc très-bien les uns aux autres, et il est à remarquer que l'accord des angles, lorsqu'on prend les nouvelles mesures, est plus parfait qu'il ne serait nécessaire pour faire réunir en une seule espèce deux minéraux dans lesquels de fréquentes substitutions d'élémens isomorphes peuvent donner lieu à des différences d'angles, plus grandes mêmes que celles qui ré-
sultent des mesures de Haüy. J'ajouterai que
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sieurs bases, renfermant chacune un atome d'oxigène comme la chaux, la magnésie, le protoxide de fer et le protoxide de manganèse ; et en s'associant, soit toutes ensemble, soit seulement quelques-unes d'entielles, elles donnent lieu aux différen tes variétés de pyroxène. Ainsi]. es pyroxènes
blancs ou diopsides contiennent seulement de la chaux et de la magnésie ; les pyroxènes verts de
Tunaberg, de la chaux et du protoxide de fer ; les pyroxènes rouges (roth-braunsteinerz), du protoxide de manganèse et un peu de chaux ; enfin, les autres pyroxènes verts et noirs renferment les quatre bases, et principalement les trois premières, en divers proportions. Les pyroxènes des basaltes n'ont pas été analysés par mon frère; ils contiennent, d'après Klaproth, sept pour cent d'alumine dont la présence n'est pas entièrement expliquée, car l'alumine n'est pas un oxide isomorphe avec les bases que renferme le pyroxène et ne peut se substituer en tout ou en partie à l'une d'elles. Mais, comme les pyroxènes qui renferment de l'alumine contiennent moins de silice que les autres, il paraît probable
que l'alumine joue plutôt ici le rôle d'acide que celui de base.
La composition de l'amphibole est tout-à-fait
les deux formes n'ont jamais été rencontrées en-
analogue à celle du pyroxène. D'après les re-
semble, et c'est sans doute à cela qu'on doit
cherches de Bonsdorf, dans l'amphibole, la silice est combinée avec les mêmes bases que clans le, pyroxène; les amphiboles blancs ou trémolites, comme les pyroxènes blancs, ne contiennent pour bases que la chauxeet la magnésie; et les amphiboles verts et noirs, ractinote et l'amphibole pro-
attribuer la différence qu'on y observe. Sous le rapport de la composition chimique,
le pyroxène et l'amphibole présentent aussi, sinon une identité parfaite, du moins une trèsgrande ressemblance. D'après les analyses de
prement dit , renferment les quatre bases en Tome I"., 1832.
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