Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 24]

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EXTRAITS.

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voulait ramener ces deux chaleurs

la même unité, on y parviendrait spécifiques à en se procurant des rapports contenusaisément dans /a 8°.

colonne.

Il résulte des recherches de M. Dulong que les gaz simples ont la même capacité pour la chaleur, niais qu'il n'en est pas de même les gaz composés.

pour

3. Nouvelles recherches sur LA CHALEUR SPÉCIFIQUE DES GAZ, par MM. A. de la Rive et F. Marcet (An. de Ch., tom. 41, pag. 78.) En observant le refroidissement et le fement d'un même volume de différens réchaufgaz contenu dans le même vase- et placé

sous les mêmes influences, MM. de la Rive et Marcet ont été conduits aux mêmes conclusions qu'ils énoncées dans un précédent mémoire,avaient déjà savoir 1°. Que sous la même pression et sous le même volume tous les gaz ont la même chaleur spécifique; 20. Et que sous le même volune un même gaz a d'autant moins de chaleur spécifique, que la pression à laquelle il est soumis est moindre.

4. Mémoire

sur L'ÉVALUATION DES HAUTES TEMPÉ-

RATURES, par M. S. Prinsep , essayeur à la mon-

naie de Bénarès (An. de Ch., tom.

, p. 247. Pour apprécier la chaleur des fourneaux, je me suis arrêté après plusieurs essais à un moyen qui nie parait préférable à été proposés jusqu'à présent,tous ceux qui ont qui possède en outre le très-grand avantageetd'offrir résultats identiques de tout temps et dansdes toutes

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les parties du globe. Il consiste à préparer alliages en proportions déterminées d'argent et d'or, et d'or et de platine, et à apprécier comparativement les températures d'après la composition de l'alliage le moins fusible qu'elles peuvent amener à l'état liquide. Je me sers de io alliages

d'argent et d'or, contenant o, 1, 2 et ioe. d'or

et de Io° allir,ge d'or et de platine, contenant o, i, 2 et ioo de platine. Les boutons d'alliage ne pèsent qu'environ 15 grains troy. J'en place plusieurs, à différens titres, dans des cavités creu-

sées dans une coupelle d'os calcinés, renfermée dans un creuset d'argile, et j'examine quels sont ceux qui se sont fondus et ceux qui sont restés solides. J'ai fait la remarque singulière que plusieurs alliages d'or et de platine ont augmentétrès- sensiblement de poids pendant la fusion, et qu'ils sont alors en général devenus cassans.

J'ignore la cause de ce phénomène, mais je soupçonne qu'il est dû à l'absorption dune certaine quantité d'oxigène.

L'alliage d'or contenant o,o3 de platine fond dans

la partie la plus chaude d'un fourneau de coupelle. L'alliage contenant o,55 de platine n'est qu'a demi liquéfié parla plus forte chaleur d'une forge chauffée avec du charbon de Benarès. Le point de fusion du creuset est à peu près le même que celui de l'alliage qui contient o,o3 dé platine, et le point de fusion de la fonte à peu près le même que celui de l'alliage qui contient o,3o de platine. Dans un fourneau de coupelle la température du devant fait fondre l'argent. pur ; celle du fond liquéfie l'alliage qui contient o,o5 d'or , et celle du milieu fait fondre l'alliage qui contient o,o3 d'or.