Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 21]

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EXTRAITS. 4

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152 63 352. 53

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6,

z52 36

x52

de gaz hydrogène. de gaz des marais. de gaz ammoniaque. de gaz oléfiant. de gaz acide carbonique. de gaz acide sulfureux. de chlore.

Il est évident que la propriété diffusive des gaz est en rapport avec quelque fonction de leur densité, probablement comme leur racine carrée. A mesure que les gaz se mélangent, la diffusion se ralentit. J'ai constaté pour le gaz oléfiant qu'il sort du tube dans le même rapport qu'il en sortirait si l'on y faisait le vide avec une pompe.

Ayant placé dans le tube des mélanges de

divers gaz deux à

j'ai toujours trouvé que le gaz le plus diffusible deux' sort clu tube en plus grande proportion que quand il est seul, et qu'au contraire le gaz le moins diffusible sort en moins grande proportion et se trouve par conséquent dans le résidu dans un rapport plus grand avec le premier gaz que dans le mélange employé. La diffusion du gaz hydrogène se fait quatre fois plus rapidement dans la vapeur d'éther que dans l'air. Priestley a remarqué que les gaz passent au travers des pores de la porcelaine avec une vitesse qui s'accroît singulièrement par de hautes températures. Je crois que cet effet ne provient pas de r agrandissement des pores, mais de l'accroissement du pouvoir diffusif du gaz. La vapeur d'eau

paraît être plus diffusible que celle de l'alcool. Il se peut que des pores imperceptibles ou des

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orifices extrêmement petits laissent passer les gaz les plus diffusibles, c'est-à-dire les plus lé-

gers, et ne permettent pas aux gaz les moins diffusibles ou les plus pesans de s'écouler.

2. Recherches sur LA

CHALEUR SPÉCIFIQUE DES

FLUIDES ÉLASTIQUES; par M.

Dulong. (Ami. de

Ch. Tom. 41 , pag. i3.) On peut considérer la chaleur spécifique des sous gaz sous deux points de vue différais, ou

'une pression constante, ou sous un volume constant: dans le premier cas, on suppose que l'on a des poids ou des volumes égaux des différens fluides élastiques, et l'on cherche à comparer entre elles les quantités de chaleur nécessaires pour faire passer ces poids ou ces volumes d'une même température à une autre qui soit encore la même, en ayant soin que ces fluides élastiques puissent subir le changement de volume qui est la conséquence de leur changement de température, et que par conséquent leur élasticité, ou la pression à laquelle ils sont soumis, reste la même. Dans le second cas, on suppose que le changement de température a lieu sans qu'il y ait changement de volume, mais simplement' variation dans la force élastique ; c'est par exemple ce qui arrive si l'on met la substance gazeuse dans un ballon hermétiquement fermé et d'un volume invariable. La quantité de chaleur absolue nécessaire pour élever une même quantité de gaz d'une température à une autre, sera plus grande si c'est la pression qui est constante, que lorsque c'est son volume qui ne varie pas : ainsi la chaleur spécifique d'un gaz à pression constante est