Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 20]

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TERRAIN DE CRAIE DES PYRÉNÉES ESPAGNOLES.

DÉSIGNATION

auxquelles elles corres--

LOCALITÉS.

DES ESPÉCES.

pondent.

Plusieurs espèces décrites parFortis sous les noms

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Bellesta, etc Pereilles,'Mt-Perdu, etc St.-Sulpice, Pont SaintEsprit, Saint-Martorry

Grès vert. I

Grès vert. Id. Tertiaire.

1 Cognac

1 Tjurnissan, Mt.-Perdu 1 analogue à celui d'Italie (Corbières) Bayonne , Tournissan Astéres Id. Bellesta, etc Stellaria. (Ramon) . Mont-Perdu. Gourdon I Coraux branchus. . . Mont-Tendre' Mont-Perdu 1 Cognac, Gourdon , BelFlustres Grès vert. lesta Favosites Bellesta, Tournissan. . . Plusieurs espèces de Po- St.-S ulpice, Mt.-Tendre, lypiers non détermin. 1 Gourdon,Mont-Perdu. Empreintes nombreuses Bidache, Bayonne. . . de fucus canaliculatus. Pointe-du-Rocher . .

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1

L'euamen de ce tableau nous apprend que la plupart des fossiles du terrain de craie des Pyrénées sont caractéristiques du terrain de craie

du nord de l'Europe. Qu'ils sont mélangés avec des fossiles qui forment une anomalie dans ces formations; la présence de ces derniers pourrait conduire à penser que le terrain qui fait l'objet de ce mémoire doit plutôt être comparé aux terrains tertiaires qu'aux terrains de craie. Mais dans cette supposition l'anomalie serait encore plus grande puisque la position géologique est d'accord avec la nature du plus grand nombre de fossiles.

EXTRAITS. )

Tertiaire.

Perigueux , Tournissan ,

Cyclolites Petits corps coniques . Alcyon

CHIMIE. (

( TRAVAUX DE 1829. )

de Discolites sphéri- Perigueux , Pont St-Esprit, et sur toute la ques, fig. 6, 7 ct 8, pl. chaîne des Pyrénées, 3 , et de Disr,olites Mont-Perdu ovoïdes, pl. 3, fig. 9 , Io et

Pentacrinites

  • Turbinolia elliptica

Sponditus

va

FOEMAIIONS

1. Recherches sur LA

DIFFUSION DES GAZ LES UNS

DANS LES AUTRES ET SUR LEUR SÉPARATION PAR DES

MOYENS MÉCANIQUES;

par M. T. Graham. (Quat.

J. of sc. 1829.) On sait que deux gaz de densité très-différente se mêlent intimement, lors même qu'ils ne communiquent que par un tube capillaire; mais on n'a pas jusqu'ici fait de recherches sur la facilité plus ou moins grande avec laquelle ces différens gaz se mélangent entieux ; les expériences que je vais faire connaître auront donc quelqu'intérêt. Je nie suis servi d'un tube de 9 pouces de longueur sur 0,9 de diamètre intérieur, divisé en 13o parties égales et garni d'un bouchon de 1,8 pouces de long et 0,34 de diamètre intérieur, bien usé à l'émeri; à ce bouchon j'ai adapté un petit tube courbé à angle droit de 0,07 pouces environ de diamètre. Le grand tube rempli d'un gaz parfaitement pur, étant placé horizontalement dans une boîte pleine d'air, l'ouverture du petit tube étant tournée en haut quand le gaz était plus lourd que l'air, et en bas quand il était plus léger, j'ai examiné l'état du gaz après un certain laps ide temps. Après quatre heures, il est sorti du tube :