Annales des Mines (1830, série 2, volume 8) [Image 64]

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126 3.11CHINES ET CHAUDIÈRES A VAPEUR. sus du niveau de la surface du mercure pressée par la vapeur.

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ADDITION à la _Note de M. DE PRONY (Insérée dans cette Livraison, page 69).

AIIT. V.

On affichera, dans l'enceinte des ateliers ; l'instruction ministérielle du 19 mars 1824 sur les mesures de précaution habituelles à observer dans l'emploi des machines à vapeur. ART. VI. En cas de contravention aux dispositions de la présente ordonnance, les chefs d'ôta blissemens pourront encourir Pinterdiction. de leurs chaudières, sans préjudice des peines , dommages et intérks qui seraient prononcés par les tribunaux. ART. vrt. Notre Ministre secrétaire d'État au département de l'intérieur est chargé de l'exécution de la présente ordonnance, qui sera insérée au Bulletin des lois.

Donné en notre château des Tuileries , le 25e. jour du mois de mars de l'an de grâce t83o , et de notre règne le sixième.

Signé CHARLES. Par le Roi :

Le Ministre secrétaire d'État de l'intérieur, Signé MONTBEL.

J'ai pensé que les lecteurs ne verraient pas

sans intérêt, à la suite d'une Note relative a l'em-

ploi industriel de la vapeur, quelques détails historiques sur la découverte et la détermination des lois qui régissent cet agent mécanique : ces détails, liés au vaste ensemble des titres qui ont fondé la gloire scientifique française, pourraient être considérés comme un article additionnel à la Notice de M. Arago sur les machines à vapeur, publiée dans la deuxième 'édition de Linnuaire du Bureau des longitudes pour l'an 183o. Le célèbre Watt avait, dès l'année 1768, mis à exécution les grandes conceptions , nouvelles à

cette époque , qui ont amené une révolution complète dans le système de construction des machines à vapeur ; cependant les lois qui régissent la force motrice de ces machines, dans ses degrés variables d'intensité, n'étaient pas encore connues, et , plus de vingt ans après, rien de général, de précis n'avait été publié sur la détermination de ces lois. En 179c4 l'ingénieur Betancourt, dont la famille,d'origine française, était passée au service de l'Espagne , entreprit de remplir une lacune de nos connaissances physico-mathérnatiques : j'étais particulièrement lié avec lui , il rue

fit l'amitié de m'associer à son travail , et je me chargeai de représenter, par des formules analytiques, les résultats des expériences. Un mémoire contenant l'exposition et les résultats de nos recherches fut soumis par lui au jugement de l'Académie des sciences de Paris qui chargea une connu ission, corn posée de rd M. (le