Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 476]

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SUR LES - MORTIERS. 954 vient aux chaux grasses; le sable mêlé aux chaux

moyennes ou peu hydrauliques et le sable fin, aux chaux très-hydrauliques. En appliquant ce principe ( de M. Vicat ) aux pouzzolanes, M. Rau-

court a soin de dire qu'il ne considère que celles qui seraient en fragmens plus On moins gros et e_utièrerneutalégagés de toutes leurs parties déliées..11enEconclut.: p. que les pouzzolanes se poinpoënt: de deux parties : l'une, en fragmens ,a.ppreciableS4Jet7agissant comme sable ; l'autre, cri:poudreirdpalpable , qui opère latransformationdes:.éhaux,communes en chaux hydrauliques; 2'. qu'on augmentera leur énergie en les broyant le plus finpossible. b'addition de la:terre crue aux sables diminue leurs-qualités, l'addition des terres cuites les augmente.; s'ils contiennent peu de ces dernières, l'ordre depréférence sera le même que pourles sables

purs ;sils en contiennent un:.:pe* plus ,,ce sera l'ordre des sables mêlés de sablonboinlre sablonneuse), c'est-à-dire qu'ils conviendront aux chaux peu hydrauliques et moyennes; enfin, s'ils en tiennent assez assez pour changer les chaux communes en chaux hydrauliques, ils conviendront aux.

chaugrasses, et devront être lavés pour donner de bons mortiers avec des chaux hydrauliques. L'appareil qu'indique M, Raucourt pour laver et trier les sables mêlés paraît impraticable : du sable fin étant mouillé continuellement ne passeraiCpas à travers un crible en toile métallique, , et...comme la supposition de ce fait est la base du procédé, le...crois inutile d'en parler longuement. L'airteuri fait ensuite l'examerk:des sables relativement ,-.aux lieux de leur extraction , et .voici

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l'ordre de prééminence dans lequel il les range 1.. les sables de fouille, à grains de forme vales sables qui occupent depuis longriée ; temps le bord de la mer et des rivières; 5". enfin, les sables de mer et ceux de rivière. Pour déterminer le choix des sables relativenient à leur composition, M. Raucourtcexamine

.les minéraux dont les parties sontliées par un mortier naturel , tels que les cailloid d'Egypte, les granites, les marbres , les pouddings , etc.;

mais les considérations qu'il en déduit étant purement hypothétiques,je crois devoir me borner à éri citer la conclusion, qui ne paraît pas neuve : c'est

que les mortiers les plus résistans seront formés

avec les sables les plus durs et les cimens de meilleure qualité. En conséquence, ajoute-t-il, on emploiera des chaux trèshydrauliques -et on prendra, par ordre de préférence , les sabies siliceux , basaltiques, quarzeux , granitiques,calcaires et volcaniques. Les modifications à apporter dans le choix du sable, indiquées par l'auteur, soit d'après la nature de la chaux, soit d'après l'espèce de résistance qu'on veut établir, ne sont fondées sur aucune expérience; mais, à ce qu'il paraît, sur des considérations relatives à la forme présumée des grains, je me dispenserai de les citer. L'évaluation des quantités de chaux qui doivent être mêlées avec les sables pour faire les meilleurs mortiers , fondée sur ce principe g& ral : Que la résistance du mélange des substances diverses participe davantage de la résistance du col/posant dont ils contiennent le plus: d'où,: eér pouvait étendre suite, (lit M. Raucourt, que si ces conclusions aux sables de toutes grosseurs