Annales des Mines (1829, série 2, volume 5) [Image 28]

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CIIEMIE.

EXTRAITS DE JOURNAUX.

dans le milieu du tube, et les deux côtés sont

renfermé dans une vessie, qui communique, au -moyen d'un cylindre creux, avec un tuyau élastique ( un hoyau, etc. ), et le tuyau est adapté au bocal qui contient le liquide et qui ne doit pas être entièrement plein. Le vase est fermé par bouchon de liége percé de deux trous : dans l'un

remplis, sans tassement, d'oxide de cuivre. On a.deux éprouvettes à pied remplies de mercure , deux cloches graduées, et, pour chacune, un tube à branches verticales parallèles; le tout disposé de la même manière que MM. Gay-Lussac et Liebig l'ont indiqué par l'analyse des fulminates. (T. X, p. 169.) On adapte chaque bout du tube qui contient le mélange à chaque tube conducteur des deux cloches, puis on y fait passer une quantité suffisante d'oxigène : le niveau des deux cloches étant noté, on chauffe le tube horizontal, en commençant par les extrémités pour arriver au centre : alors on presse doucement la cloche contenant l'oxigène, pour lui faire traverser le tube et passer dans l'autre cloche. Un aide soulève celle-ci à me-

de ces trous passe un tube ouvert qui plonge dansle liquide, l'autre est muni d'une soupape, qui s'ouvre de bas en haut. Lorsqu'on presse la vessie, le gaz parcourt le tube élastique, pénètre dans le tube de verre et traverse le liquide. La portion qui, ne se dissout pas s'amasse à la partie supérieure du vase ou rentre dans la vessie en soulevant la soupape; mais, par des pressions réitérées, on peut le faire passer dans le liquide, jusqu'à ce que celui-ci soit complétement saturé.

sure qu'elle se remplit, et l'abaisse à son tour

pour repousser le gaz de l'autre côté. On réitère un grand nombre de fois cette manoeuvre, qui a pour bût de faire circuler, comme on le faisait avec une vessie, l'oxigène sur l'oxide de cuivre fortement chauffé, afin de lui restituer tout l'oxigène qu'il a pu céder dans la combustion de la substance soumise à l'analyse. Après le refroidissement, la pression et la température étant notées, on apprécie, avec les précautions accoutumées, la diminution ou l'augmentation de vo1 urne.

15. Description d'un APPAREIL très simple pour saturer d'un gaz et sans perte un liquide quelconque ; par M. Hesse]. (Jahib. de Ch., 1827,

p.364.) Le gaz dOnt on veut charger le liquide est

16. Note sur UN MOYEN DE RECUEILLIR L'AIR con--

tenant de l'acide carbonique et de l'acide hy-

drosulfurique; par M. Gaultier de Claubry. (An. de Ch., t. 55, p. 380.) Lorsque l'on veut recueillir de l'air qui contient de l'acide carbonique et de l'acide hydrosulfuTique , on se sert de mercure, -parce que l'eau absorbe les deux acides. J'ai trouvé que l'on peut remplacer la mesure par une solution de sulfate: de magnésie saturée à froid. 17. Observations sur l'alcalinite de PHYDROGE NE BICABBONE ; par M. Robiquet.

( J. de Phan

1828, p. 323.) Dans leur mémoire sur les éthers composés,