Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1886) [Image 199]

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266 —- le Venterol par de “H ——— s‘infiécbissant le nord-est et enfin à Gaspardon du Glansayes et au Boaet, sur une longueur totale d’environ 5 kilomètres. On peut estimer à 200 mètres en du vers le sud et le sud-est, soit une le suivant la utilement gîte pendage largeur exploitable moyenne sur la commune surface d’environ 100 La découverte de en vers gisements remonte l'année vers 1868; elle due à M. est droits d’inventeur ses et des la jour, exploité divers de 800 tonnes à et et la s’est élevée successivement haut annuelle 7,000 plus production moyenne 8,000 tonnes de phosphate livré au commerce, ce qui constitue une extraction totale d’envimn 80,000 tomes. en y comprenant les quelques travaux de peu d’importance entrepris par des tiers dans la même régiOn. Le gîte de Saint—Paul et de Clansayes ne forme pas une couche unique; il se présente dans la région de Chanabasset, dans des sables peu consistants suivant une série de lits, d’épaisseur très variable, échelonnés 6 mètres jusqu'à a sur une hauteur totale de 6 à d'épaisseur m. 50 au utile. Au Venterol Bey et la mètres; :2 puissance au Bouloussard, il réduit à deux bancs de 5 a réduite à 30 centimètres; elle atteint est moyenne est retombe à 25 centimètres et même au-dessous au Ilozet._ La couche les nodules immédiatement sur la marne gros repose aptienne, f0urnitgénéralement plus et de sa dureté relative; la couche a été à cause de sa faible jamais exploitée puissance inférieure, qui mais elle La formation albienne, qui repose sur la de la marne a première ptienne, est par une dizaine de mètres de roche entièrement composée de gravier et de couches de phoss sable à grains arrondis quartzeux; on y rencontre aussi, notamment ail-dessus des phate, des bancs discontinus de grès ferrugineux; le phosphate se présente en nodules, en fossiles et fragments de fossiles mêlés de grains siliceux. Les fragments de fossiles et de nodules sont d'un gros volume au Rozet, à Gaspardon, au Venterol et au Bey, mais beaucoup plus petits au Bouloussard et à Chanabasset. Ces couches de gravier sont meubles: leur exploitation a lieu par galeries et à riel Ott— vert, et elle est assez coûteuse et difficile; cependant les accidents n’y sont pas très fréquents. Les exploitations de Granges Gontardes et de Valaurie sont de peu d’importance; le gisement est identique “à celui de Saint-Paul et de Clansayes; sa découverte ne remonte qu’à quatre ou cinq ans et il est sur le point d’être épuisé. Le produit des exploitations de phosphates de la Drôme est à passé la claie en sortant de la carrière et il est transporté ensuite à un lavoir voisin, où il est débourbé et classé au besoin dans des trommels. Le résultat est un phosphate commercial qu’on livre tantôt directement et qu’on passe quelquefois à la trituration dans des moulins établis au voisinage. La teneur du phosphate ainsi débourbé varie entre 38 et 55 p. 100 de phosphate tribasique, selon qu‘il provient de Ghanabasset et Bouloussard, ou bien du Bey, du Venterol, du Gaspardon et du Roser. ’ Saint-Montant, .4 —4.- ,w Le la département commune grès verts , de l‘Ardèche renferme deux Le sance gîte du de Viviers, situés l'un dans lequel se trouvent au Saut-dewl’Egue, ces gisements, de l’autre phosphate au se rencontre quartier bien de chaux de la encore sur exploitation sur Roussette. L’étage des quelques autres points en environs de Vallon, entre de la rive droite du près Saut-de-I’Ègue comprend varie de 80 centimètres à Lagorce, et, d'autre part, entre Bhône; mais jusqu‘ici il n’y a pas été décalivert Vagues et 1 m. deux couches 50 et qui superposées; la cauche inférieure, dont la puis— donne des nodules noirs fortement sables, n‘est pas agglutinés avec des exploitée à cause de sa dureté, de la difficulté du triage, et de son faible rendement en acide phosphorique. La puissance de la couche supérieure varie de 20 à 70 centimètres; elle fournit des nodules de grosseur moyenne, beaucoup plus riche la précédente, qu’on peut facilement que séparer du sable et dont la teneur en phosphate tribasique atteint de ào à a8 p. 100. Le gisement de la Roussette se trouve à 3 kilomètres au nord de Viviers, près de la rive droite du fibône, à proximité de la route nationale n“ 86 et de la voie ferrée de Lyon à Nîmes; sa découverte, faite par un sieur Deloly, remonte à peine à cinq ou six ans; après avoir essayé d'exploiter lui—même sa découverte, le sieur Deiolf a cédé ses droits s l'exploitant actuel, M. Dumoulin, moyennant une redevance de 1 franc par tonne de matière livrée au commerce; les produits de cette exploitation saut qui proviennent du Saut-de—l’Ègue, consommés dans les usines de MM. Tho- mas frères à Avignon. Le gîte est beaucoup moins important que le précédent: il s'étend seulement depuis le ravin du Colombier, au nord, à 7 à 800 mètres vers le sud; il peut être exploité sur une d’ailleurs, comme ceux largeur moyenne d'environ 100 mètres de l'est à l’ouest, soit sur une superficie de 7 à 8 hectares. La quantité de phosphate fournie jusqu’à ce jour par le gisement de la Roussette n‘est pas supérieure à 2,000 tonnes; sa plus grande partie reste donc à exploiter, mais il est a craindre que les frais que nécessiteraient les travaux d’aménagement à effectuer ne découragent totalement les exploitants. On ne connaît à la Roussette qu’une seule couche de phosphate, dont la puissance varie de io à '50 centimètres; elle donne des produits t0ut à fait identiques, comme grosseur et comme teneur, à ceux du Saut—de-l’Ègue. de produit ensuite transporté ces phosphate est exploitatiOns subit un premier criblage dans des lavoirs établis dans le débarrassé des sables gisements aux fices. Le GISEMENTS DE PHOSPHATE DU SAUT-DE—L'ÈGÜE ET DE LA BOUSSETTE. notamment -——- phosphate. Le gisement du Saut-de-l’Ègue, situé à 5vkilomètres à l’ouest de Viviers, est le plus important et le plus anciennement connu; sa découverte est due à M. Nant, ancien directeur de l'usine de la COmpa- de au Pouzin, et remonte à une l’Horme, gnie quinzaine d’années. Après l'exécution de quelques tra- vaux de recherches l'exploitation en fut bientôt abandonnée; il y a environ une dizaine d'années que M. Nant céda tous ses droits a MM. Thomas frères, fabricants de produits chimiques à Avignon, et c'est depuis lors que ces derniers en poursuivent l'exploitation régulière. Ce gisement commence à effleurer au lieu dit le Saut-de-l’Ëgue et se poursuit en direction presque sans interruption vers le sud- ouest, sur a kilomètres environ de longueur, jusqu’au hameau de Bayne. On peut évaluer à 200 mètres en moyenne, du nord—ouest au sodlest, le pendage à exploiter, soit une superficie d’environ 110 bec. tares. La quantité de phosphate extrait au gisenientjusqu’à ce jour peut être évaluée à 10,000 tonnes. Il resterait encore à prendre les cinq sixièmes, mais le gisement, affectant la forme d’une cuvette, il en résulte que la partie inférieure est noyée; comme il faudrait exécuter de grands travaux d’aménage- gement pour écouler les eaux, il est possible que les exploitants reculent devant ces nouveaux sacri- , n'y qu'on exploite sur ces deux points est séparée assez dure lui sert de mur. phosphatée qui et , de Quenin, qui céda à la lui Seciété des par générale gisements acquis plus propriété est à L3- on, rue de la Gerbe, n” 6. Depuis le social fossiles du bassin du dont Bhône, siège phosphates cités ou simultanément les 1 868 ce a succcssivement cette société points jusqu’à tard Saint-Just hectares. ces département 267 expédié qui sont restés adhérents aux à la claie voisinage, nodules après sortant de la carrière; il est à la gare de Châteauneuf-du-Ilhône. (Rapport des Ingénieurs est simplement débourbé et premier criblage. Ainsi préparé, le où il le en du service des Mines de l’arrondissement aunéralogique d'Alain} 35.