Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1886) [Image 198]

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_2ôs_. de Tavel, commune miné, réduit le a on l'exploitation reprendra son personnel à quelques —-265—-» ouvriers seulement. Une fois le procès ter- ancienne marche. cristallisé, désignées sous le nom de gisement de Tavel. quoique fouillé et exploité sur une grande surface, présente encore de grandes espérances. Le gîte se prolonge à l'est et à l'ouest du point où se trouvent actuellement les travaux; seulement, les affleurements sont, sur ce point, stériles, et les chantiers qu’on y a ouverts ont dû être arrêtés. Les travaux inférieurs actuels s'avancent sous des parties stériles, mais les poches qu'on les terrains de la de Lirac proPreznent dite, ils n’ont entrepris donné lieu qu'à une exploitation de peu d’importance et de peu de durée, les excavations s'étant for- tuées dans tous les sens et les fait aucun sacrifice exploitants n'ayant pOur rechercher le minerai en pro- sur Saint-Maximiu A la sortie des mines, les minerais s0nt étendus sur le sol pour être manipulés et débarrassés de leur gangue argileuse; ils sont ensuite lavés et expédiés à l’usine de Saint-Gobain, où ils sout trans- formés en de chaux. superphosphate Après la DE PHOSPHORITE DE SAINT—MAXIMIN. découverte du gisement important de phosphate de chaux de Tavel et Lirac, plusieurs per- sonnes se mirent à explorer le plateau néocomirn de l’arrondissement d’Uzès, et c’est au commence- ment de l'année 1883 que le gisement de Saint-Maximin fut découvert par MM. Gastal et Ardisson; ceux—ci firent part de leur découverte au maire de la commune de Saint-Maximin, qui les autorisa à fouiller à leurs risques et périls dans les terrains communaux, où se présentaient les affleurements. MM. Gastal et Ardisson commencèrent leurs travaux d’exploration fin février 1883 et, au mois d’avril suivant, ils faisaient connaître au maire de Saint-Maximin la découverte d‘un gisement important de phosphate de chaux. Ils continuèrent leurs travaux d’exploration jusqu’en juillet 1 883, et, en avril 188d, le gisement fut mis en adjudication par M. le Préfet du Gard. MM. Gastal et Ardisson devinrent adjudicataires. L’exploitation commença le té avril et depuis elle n'a pas été interrompue. Tous les travaux faits en jusqu‘à ao ce jour ont été exécutés à ciel ouvert et dans à 25 mètres d’Ouverture. Au fond de cavités remplies de minerai qui pénètrent dans l’intérieur puits qui recouperont en profondeur les excavations; on et Lirac. ’ Le gîte de Saint-Maximin est dans le moins important que ce dernier, mais, dilÏérence seulement que les poches et y également les mêmes opérations que est onéreuse A Saint-Maximin actuel. Les grandes des traces de minerai, si , et le CARRIÈRES SOUTERRAINES DE PHOSPHATE DE CHAUX DE SAINT—JULIENvDE-PEYROLAS ET DE SALAZAC. L’existence du été phosphate de chaux dans les de communes SaintJulien-de—Peyrolas et de Salazac a par M. Emilien Dumas lorsque celui-ci a établi la carte géologique du département du Gard. Toutefois les premiers traités ont été passés avec les propriétaires du sol seulement en 1 signalée 875 M. Mirial. par Depuis lors, diverses exploitations ont été entreprises sur ce gisement. Le gisement se trouve dans le terrain crétacé, dans le gault fossilifère. C‘est une couche de nodules de 10 centimètres environ, qui s‘étend sur une surface considérable. Jusqu’à ce jour, l’exploitation s'est faite sur les affleurements et par puits et galeries. Quoique la couche soit peu puissante, elle est encore exploitable, car elle se trouve dans des grès sableux très fins et peu consistante, ce qui permet aux ouvriers de faire plusieurs mètres d’arancement dans leur journée; de plus, les grès sont suffisam- ment consistants pour qu’en ayant soin de tailler les galeries en ogive, il n’y ait pas lieu de les boiser. Enfin, le prix de la main-d'œuvre est relativement peu élevé. Toutes ces conditions réunies permettent d’exploiter cette couche si faible et qui est relativement pauvre, puisque le minerai, une fois trié et lavé, n’a qu'une teneur de {:7 p. 100 au plus 50 p. 1 oo. L’exploitation actuelle est tout entière en galeries; on divise la zone à exploiter en piliers que l’on dépile ensuite par tranches et en battant en retraite vers le puits ou vers l’entrée de la galerie. Le sté- rile provenant de l’abatage est plus que suffisant pour combler les vides.Ge quartier exploité, on aban- donne le puits ou la galerie principale, et l'on se transporte à côté pour ouvrir une nouvelle exploita- tion. En procédant ainsi, on n'a pas à entretenir les galeries, qui se maintiennent seules pendant la durée de l‘exploitation, et l’on économise les frais de boisage. La découverte du phosphate de la Somme a porté atteinte à l'exploitation des phosphates du Gard; aussi les minerais de trouvent-ils Saint-Julien-de—Peyi‘olas depuis cette découverte, difficilement leur , , forme d’entonnoir de Tavel on trouve développement des travaux souterrains ne tardera peut-être pas à démontrer que, certaines cavités sent stériles prés du jour, elles sont, au contraire, minéralisées en profondeur. commune fondeur. CARRIÈRES lesquelles peut actuellement. travaux dans des preuves manifestes à l‘appui de ce que je viens de dire. Si les travaux entrepris près du jour aux Trois-Alist n’ont donné aucun résultat, ce n‘est pas une preuve que ces cavités ne contiennent bien exister aussi à pas, en profondeur, du minerai. Ce que l’on constate actuellement à Tavei y rencontre sont, au contraire, minéralisées. Ceci semble démontrer que, si les aflleurements de l‘est et de l'ouest sont stériles en Profondeur, les excavations sont, au contraire, minéralisées, et que la richesse du gisement de Tavel sur ce point peut être aussi importante que le quartier qu’on exploite aux et sont Le Quant Trois-Abimes, , à cause ceux comme à même horizon en profondeur, cette de Tavel et sunt pratiquées on a trouvé des écoulement. o de la montagne; on est obligé de foncer des les videra ensuite par les mêmes moyens il se que celui de Tavel et Lirac; il est comporte de la même façon, avec cette présente l’allure du livrés a la même usine. les Romains pour par au Tavel. qu’à gîte. Les l‘exploitation L’exploitation minerais subissent delà du centre GISEMENT DE qu’à géologique Tavel, le gisement paraît s'étendre bien excavations immense excavation excavation, excavations sont moins nombreuses des difficultés que une d‘exploitation du carbonate de chaux Le département de la Drôme SAL‘qT-PAULŒROIS—CHÂTEAUX ne renferme des dans l'arrondissement de Montélimar, de Granges-Gontardes les communes ET DE CLANSAYES. sur les gisements de phosphates de chaux en exploitation que communes de Saint-Paul—Trois—Châteaux, de Clansayes, de Valaurie. On y connaît encore quelques ailleurements sans importance de Rousses, Allan et Espeluclie; mais ces derniers n‘ont été l’objet que de et grattages superficiels. Tous ces gisements se trouvent dans l’étage du sur quelques grès vert. Le gisement compris dans les communes de Saint-Paul—Trois—Cbâteaux et de Clansayes est de beau- coup le plus riche, le plus puissant et le plus étendu comme surface; ses affleurements 00mmeucent à se montrer à l'ouest, sur la commune de Saint-Paul, au quartier dit Chanabasset—lc—Pelé, et s’étendent de n, preSque sans interruption, au Bouloussard et au Bey, sur la même commune passant ensuite Mines. — Statistique. 3;: