Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 229]

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SUR, LES USINES A FER

DE LA FRANCE. 433, faits constatés. C'est l'habitude, c'est peut-être l'in-

Report. 226 fr. 35 c.

A quoi il faut ajouter, par tonne Pour,le fret, de Cardiff au Hâvre Assurance ài 3/4 pour loo du prix d'achat. Commission d'achat, d'expédition et autres frais, à 2 pour i oo, idem.. . . TOTAL

Ainsi, le quintal métrique, rendu au Havre, coûte Plus pour droit d'entrée, décime compris. TOTAL

Pour transport, du Hâvre à Paris

térêt pécuniaire, qui soutient encore un préjugé que la nécessité avait d'abord introduit. En effet, la qualité de la fonte française était déjà constatée en 1819 et 1825. Depuis cette dernière époque, de nouveaux établissemens ont augmenté la quantité de la fonte-douce française, dont la qualité était déjà reconnue, et cette qualité n'a pas cessé de s'améliorer. Par exemple, la Compagnie Boigues , de Fourchambault, a produit, dans ses hauts-fourneaux, situés dans le département du Cher, des foutes-douces dont elle sollicite la comparaison authentique avec les meilleures fontes d'Angleterre, et qui sont effectivement recherchées en France par le commerce, à l'égal de ces

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96

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269 fr. 83 e. 26 fr. 56 c. 9

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36 fr. 46 2

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TOTAL par quintal métrique. 58 fr. 46 e. Les droits d'entrée sont les mêmes sur la fonte. brute et sir la fonte-douce. Il faut , d'après la loi de 1822, que l'une et l'autre soient en gueuses ou rnassiaux , de 4 quintaux métriques au moins.

dernières. On peut en dire autant de la fonte récemment obtenue d'un haut - fourneau qui existe au Ianon, dans le département de la Loire, et qui est alimenté par le Co/ce, ainsi que des

Quant à la fonte moulée d'Angleterre, l'importation en est prohibée en France. De ces fait, il résulte qu'il y a plus d'intérêt à importer en France la fonte - douce anglaise que lafbnte brute pour fer. Aussi, est-ce l'importation de la fonte-douce d'Angleterre, que plusieurs fondeurs français s'attachent à solliciter,

produits de plusieurs autres hauts-fourneaux français ; car, les fondeurs français, après s'être trouvés tout-à-coup dépourvus de fonte anglaise,

par suite de la hausse de prix, qu'elle avait subitement éprouvée en Angleterre, ont été pour

ainsi dire contraints d'essayer des fontes de France. En même temps, les maîtres de forge français, stimulés par le haut prix, se sont pres-

en demandant la réduction, ou même la suppression des droits d'entrée sur cette matière. Pour arriver à ce but, ces fondeurs prétendent que l'on ne saurait se passer de la fonte anglaise

que tous appliqués à la production et à l'amélioration de la fonte-douce. Le succès d'un grand nombre d'entre eux demeure constaté par les demandes réitérées des fondeurs français. Le prix des fontes-douces françaises de première qualité, en Franche-Comté et en Berry, dans les usines même, se tient entre 29 et 31 fr. le quintal métrique, tandis que les fontes pour fer, de Cham-

pour les ouvrages dont ils sont chargés, et qu'en vain, par la fonte-douce de France, on chercherait à remplacer la fonte-douce d'Angleterre mais nous avons déjà vu ce qu'il faut penser de ces assertions ; elles sont contredites par des

Torne X111,

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