Annales des Mines (1826, série 1, volume 12) [Image 31]

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MACHINES A - VAPEUR

dans une course égal à o'.,o83772 : le rap-

port entre .cette capacité et celle du grand cylindre- a .pour valeur :77873. ou 0,221 7 2.

Les deux cylindres sont placés, comme on sait, dans un espace commun, on leur paroi extérieure se trouve constamment en contact avec la vapeur affluant immédiatement de la

chaudière, et que l'on considère comme n'ayant pas changé de température ; la même supposition a lieu Pour les masses de :vapeur renfermées dans les cylindresï. quel que soit leur degré de dilatation ; de manière que quand on connaît leur tension sous un volume donné, on en déduit, par la loi de Mariotte, la tension sous tout autre volume. Les courses des deux. pistons commencent et finissent ensemble et ont lieu dans le même sens, les longueurs simultanées parcourues ayant entre elles des rapports qui dépendent des distances de chaque tige de piston à l'axe de rotation du balancier. Le petit cylindre est le seul qui puisse rece-

voir la vapeur affluant immédiatement de la chaudière, et se répandant alternativement d'un côté et de l'autre du piston de ce cylindre dans ses courses successives.

Supposons, pour fixer les idées dans l'explication des effets intérieurs de la vapeur, que

DU GROS-CAILLOU.

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chacun des pistons est, au sommet de son cylindre, prêt à commencer une course descendante. A ce moment, les communications sont établies, o. entre la vapeur de la chaudière et la surface supérieure du petit piston ; 2». entre la vapeur dilatée clans le petit cylindre, au-dessous de soli piston, et la surface supérieure du grand piston; 50. entre la partie du grand cylindre inférieure-. à son piston, et le, condenseur. La vapeur dilatée comprise entre le dessous

du petit piston et le dessus du grand est celle que la chaudière avait fournie '.dans la course précédente ; et on voit que, quelles que soient les positions des pistons , il y a toujours cieux pressions qui sont les mêmes , si on les rapporte à l'unité de surface; savoir, la pression du petit piston dans le sens contraire à son mouvement et la pression du grand. piston .dans le sens de son mouvement. Pour déduire de cet état des chosss les pressions partielles et totales de chaque piston , faut savoir que lorsque le petit piston est à moi-

tié de sa course, soit ascendante, soit descendante, la communication du petit cylindre avec

la chaudière est interceptée, et que les _deux pistons achèvent leurs courses entre des vapeurs dilatées

,

.

telles, cependant , que la plus forte

Les mesures prises sur la machine en les calculant par les formules de mon Traité des Machines è jCzt , art. 1478 et suivans, où j'ai donné l'équation 'de la courbe ovoïde, dont le sommet dela tige de chaque piston parcourt un

somme de pressions agit toujours dans le sens du mouvement actuel. Ainsi, lorsque le petit .piston commence sa course, que j'ai supposée descendante, la vapeur qui l'a poussé dans' le sens chi 'mouvement as-

confond 'sensiblement avec une ligne droite. ( Voyez la première .Note à la suite du Rapport. )

double du volume, et se trouve récluite,à la moitié de la tension qu'elle avait dans la chaudière

arc qui, .ayant un point d'inflexion sur sa Longueur, se

cendant de sa course précédente a acquis le