Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 196]

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SUR LES USINES A. FER

DE LA SILÉSIE SUPÉRIEURE.

A l'autre extrémité, elle est munie d'un tourillon rond, par lequel elle repose sur le pilier 1, qui est lié aux côtés des arbres horizontaux par des mâchoires. Après que cette tige a été mise par la disposition convenabledu pilier, en situation telle que son axe géométrique et celui de la roue ne fassent qu'une même ligne, on introduit dessus le manchonf avec ésoir in, qui lui

l'extrémité par laquelle elle entre dans a, elle a un anneau autour d'elle, qui touche à la tige a, la rend solide, et la force à avoir le même

on place le cylindre, qu'on fait reposer sur deux

roues t t, qui s'engrènent dans les tiges den-

est lié par des coins, et vissé à sa couronne g; puis

billots de bois nn, placés eux-mêmes transversale-. ment sur les bois cc; on l'entoure des chaînes pp, de la même manière que pour les gros cylindres;

mais on ne soutient pas ici le cylindre du côté de la poussée des forets, attendu qu'à cause de son petit diamètre il est déjà assez solide pour qu'on n'ait à craindre aucun recul : alors on introduit les forets sur l'allésoir ; on les soutient, et on passe au moyen de communiquer le mouvement rectiligne. à l'allésoir.

Dans le creux cylindrique de la tige a, on

introduit une tige massive de fer fondu i, et on l'assujettit au manchon par un clou de fer forgé, qui traverse ce manchon , passe par la fente de la tige a, et va s'engager dans un trou correspondant de la tige i. Par là, non-seulement

le mouvement rectiligne, communiqué à la tige i, que l'on fait mouvoir dans la tige a, entraîne celui du manchon pendant que le clou se meut dans la rainure de la tige a, mais aussi

on force ce dernier à faire le mouvement de

rotation imprimé à la tige a. Le diamètre de la tige i est un peu moindre que celui de la tige

a pour diminuer le frottement, seulement

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axe.

Le pilier L est vissé au traîneau courant suries arbres cc, et sert à communiquer le mouvement rectiligne de ce char à la tige i, en pressant sur un bouton de celle-ci. Le mouvement est donné au char, comme dans les gros cylindres, par des

tées uu, et qui sont mues par des leviers yy liés des disques w, adaptés au même arbre x; seulemment, ici, ce sont les roues qui se meuvent ; tandis que là c'étaient les tiges. L'attirail z,

repose l'arbre des roues, est vissé au char, en sorte que celui-ci est forcé de faire le mouvement rectiligne des roues, en courant sur les tiges dentées, qui sont solides.

Pendant l'allésage des petits cylindres, il y a les mêmes précautions à prendre que pourles gros

cylindres. Pour ceux au-dessous de 20 pouces de diamètre, on emploie des allésoirs tout massifs, sur lesquels on ne fait pas de fentes pour les boulons de bois , parce qu'ils les rapprocheraient trop de celles des forets, et ocdasionneraient la rupture de la pièce. Au lieu de ces boulons, pour empêcher le vibrement du cylindre pendant le deuxième allésage, on enfonce des coins de bois entre la surface de l'allésoir et celle intérieure du cylindre. Pour de très-petits cylindres, on se dispense même du second allésage, parce que, dans le premier, les forets sont moins

attaqués que pour les gros cylindres, et n'ont