Annales des Mines (1825, série 1, volume 10) [Image 239]

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SUR QUELQUES' PARTIES

que renferme le mémoire de M. Voltz, relativement aux différentes formations qu'il a reconnues dans différentes parties de la Lorraine, me paraissent fournir peu de points de repère qui soient bien applicables aux terrains que je cher-

che à classer. On peut remarquer cependant les petits corps organisés cylindriques striés que lui a présentés une des roches de son quadersandstein , et qui sont peut-être analogues aux zoophytes des psammites de Les Davrées et de Mê-

mont; 2`). les bancs remplis de coquillages du musehel4alk de Vic , qu'on pourrait vouloir regarder comme analogues à la lumachelle de Bour-

cro,ne 3° le rapprochement des psammites méb tallifères de Hargarten , de ceux du Bleyberg, et leur classement dans le grès bigarré, auquel on pourrait être tenté, par cette raison, de rapporter nos psammites métallifères inférieurs; 4°. les rapports que M. Voltz a trouvés entre les couches calcaires inférieures du muschelhalli de Vie, et les rauhstein et rauchcpake de M. Freieslesa été altéré et broyé pour devenir grès. Ce passage , qui n'a que quelques mètres d'épaisseur, , devrait peut-être se rapporter au todtliegende ; il renferme ( comme les couches inférieures du grès vosgien superposé au todtliegende) des nodules de calcaire spathique avec agates.

Le grès bigarré a le grain plus fin, mi ciment argileux bien plus abondant, rien de cristallin, point de ces galets de quarzite qui sont abondamment répandus dans tout le grès vosgien. Dans plusieurs localités , il est riche en impressions de calanzites et même defougères, ainsi qu'en pecti-

rites et autres coquillages marins. Il ne forme point de montagnes élevées , n'est superposé ni aux terrains primordiaux ni au terrain houiller, et passe insensiblement au nzusehelkalk qui le recouvre 5 tandis que c'est sans concordance de stratification que le muschelkalk recouvre le grès vosgien quand il lui est immédiatement superposé.

DE LA 130tIRGOGNE.

4(i5 heu ; rapports qui nous ont également pour la pâte calcaire de quelques arkoses frappés

Mais les terrains décrits par M. Voitz ne paraissent offrir d'ailleurs aucun des caractères de notre formation (1). En outre, on trouve, dans muscheadk et dans son quadersandstein, son des

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couches oolithiques nombreuses, des silex, des minerais de fer en grains, des couches de houille, des infiltrations de strontiane sulfatée, toutes circonstances qui ne se présentent pas dans les terrains que nous examinons. Les fossiles indiqués par M. Voltz paraissent aussi être, au moins en partie, différens des nôtres A là suite de cette indication, un peu détail- Opinions di. lée , des documens' que nous fournissent les au- verses de& leurs des trois monographies les plus qui soient à ma connaissance, relatives récentes s'é°1°g"" aux ter- "Li`..a!ness dtuerrains jurassiques, je rappellerai brièvement les Jura. opinions de plusieurs autres géologues célèbres. Werner plaçait les calcaires du position géognostique où l'on met Jura dans la aujourd'hui le muscheMaMstein , c'est-à--dire, audessus du second gypse des terrains secimdaires et du grès bigarré. Karsten désignait, au contraire, sous le nom de Juralialsktein une ancienne formation de calcaire secondaire, qu'il regardait comme placée, dans la série générale, au-dessus du claire ancien, mais au-dessous du gypse secon'j grès bigarré et du second gypse (2). Il faut remarquer cependant les passages qui se présentent entre le granite et le grès vosgien, comme e ntre granite et l'arkose. ( Voyez la note des pages ) Minera logische Tabellen ,ae. édition.précédentes. Berlin 180 82.

Tome X, 5e. livr.