Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 193]

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sun LA GEOLOGIE

DU DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON.

éloignés les uns des autres, jusque dans le département de la Lozère. Par-tout la houille paraît être à-peu-près au même niveau ; il semble-

nature de :cette formation. Je rappellerai, avant de passer outre, que les corps organisés fossiles que j'ai indiqués sont des bélemnites , des am-

qui se prolongent dans la plus grande partie de ce plateau. Les exploitations , autres que celles de Saint-George, sont presque toutes sur les bords de la Dourbie, près des villages de la Roque, de la Liquisse , de Saint-Pierre de Re-

rot a observé sur d'autres points des encrines,

rot en a vu une. On ne trouve dans la mine de Saint-George ni fer carbonaté argileux, ni empreintes végétales. La veine de houille est quelquefois interrompue par de grosses masses d'argile jaunâtre, qui ne sont point propres à la fabrication de l'alun , et que l'on est obligé de traverser pour retrouver la couche; ces masses d'argile sont appelées par les ouvriers le pourri, parce qu'elles ne sont d'aucun usage. Les bancs calcaires, supérieurs aux couches de houille, sont en tout semblables à ceux du dessous. On observe en parcourant le plateau de grands entonnoirs pareils à ceux du Causse de Concoures, des grains de fer hydraté , peu 'abondans et tout-à-fait à la surface du sol ; dans quelques places, le calcaire devient oolithique. L'étendue considérable du plateau, la constance des mêmes caractères sur toute cette étendue , la ressemblance parfaite des couches supérieures à la houille avec les assises inférieures, ne permettent pas de douter que tout le massif du Larzac ne soit une seule et même formation. La position géologique du calcaire qui le compose va nous fournir 0 caractère décisif pour det.efruitlei' la

porté au grès bigarré ; on voit cette superposition aux environs de Saint-Affrique et le long de la Sorgue , depuis Saint-Affrique jusqu'à Saint-

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rait que ce sont les mêmes veines de combustible

yen, etc., jusqu'aux Rosiers (Lozère), où M. Mar-

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monites, des peignes, des térébra tuiles.- M. Mardes placunes, des troc luis. Le calcaire du Larzac repose :Io. sur le terrain

primitif, près de Milhaud, et aussi auprès de

Gisement.

Mende ( Lozère ). (V. p. 459, le Mém. de M. Marrot ) ; 2°. sur le grès avec gypse, que j'ai rap-

Maurice et au-delà. Les couches reposant immédiatement sur le -grès bigarré présentent, près de Saint-Affrique , les mêmes caractères que les assises inférieures du calcaire de Concoures; 50. sur

un terrain de schiste argileux avec empreintes végétales ( thonschiefer de transition ). J'ai observé ce dernier gisement en, allant de SaintMaurice à Lodève ( Hérault).

Ce terrain n'est recouvert que par quelques buttes volcaniques ; on en voit une près du village de la Blaquererie peu éloigné de Milhaud. D'après ce qui précède je regarde le calcaire de - Concoures comme identique avec celui de Conclusion,. Milhaud, qui renferme les mines dé Saint-George.

Ce terrain, reposant sur le grès bigarré, ne peut être du calcaire alpin. Les caractères tirés de la

nature de la roche, de la .nature des couches étrangères et des corps organisés fossiles qui s'y rencontrent, sont les mêmes que ceux de la partie supérieure da calcaire des environs de Lonsle-Saulnier, décrit "par M. Charbaut dans un Mémoire que j'ai déjà cité- Je crois donc, que cette