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MOYEND ADOUCIR L ACIER.
degrés de dureté perdue; quelquefois on opère cuit en allumant sur le ressort l'huile dans la-
quelle on l'a préalablement trempé. On peut faire ces deux opérations à-la-fois de la manière
suivante : Pour chauffer l'acier au degré convenable, il faut le plonger dans un bain métallique composé d'un mélange de plomb et d'étain, tel à-peu-près que la soudure des plombiers : ce mélange est chauffé au degré convenable à la trempe, par un fourneau sur lequel il repose dans un vase de fonte de fer ; il y a dans ce bain un pyromètre qui indique la température. Ainsi on trempe et l'on recuit à-la-fois l'acier sans qu'il se courbe ou se gerce dans le procédé. Il serait à propos de chauffer l'acier à trem-
per dans un bain de plomb chauffé au rouge, avant de le tremper dans le second bain métallique destiné à le recuire. Il serait chauffé plus uniformément et moins exposé à l'oxida.tion. ( TH. Gni- Ext. des "Innals of philosopho juillet 1818.)
Sin les Traités de cristallographie et de «Minéralogie de M. Abbé HAÜY. PAR M. Trt.EmEny , Ingénieur en chef au Corps royal des Mines.
EN donnant, dans ce Recueil, un extrait de la troisième tion de la Physique de M. l'abbé Haiiy (1), nous avons annoncé que ce savant ferait bientôt paraître un Nouveau Traité de Cristallographie., et que la seconde édition de sa Minéralogie, à laquelle il travaillait depuis vingt ans, était presque entièrement terminée. Ces deux ouvrages , dont le public a déjà pu apprécier tout le mérite, ajouteront encore , s'il est possible à la réputation de leur célèbre auteur. Les minéralogistes y trouveront tout ce qui jusqu'ici a été le mieux écrit et le plus approfondi sur une science que M. l'abbé Haiiy a créée, et qui portée par lui au plus haut degré de perfection, est si différente de ce qu'était la minéralogie , au temps ois ia commencé à l'enrichir de ses belles découvertes. Dans le premier deiPtraités que nous annonçons, celui de cristallographie (2), on trouvera tous les résultats des recherches auxquelles l'auteur s'est livré pendant près de quarante et qui ont donné Une si grande extension à la théorie des formes cristallines. ans' Ce traité est divisé euquatre parties. Dans la première, la partie synthétique, 1VL:fabbé Haiiy, en associant le simple raisonnement aux projections des formes des cristaux, s'est attaché à rendre sensible aux yeux ce que la théorie montre à l'esprit. Dans la seconde la partie analytique, il a donné l'exposé des formules et de leurs usages , soit pour déterminer les formes cristallines relatives à une même espèce,: et pour les lier les unes avec les autres et avec la forme primitive dont elles dérivent, soit pour faire ressortir les propriétés géométriques émanées de leurs dimensions et,&%leur structure. Le but que l'auteur s'est proposé dans la troisième partie, a été -de-donner un grand développement aux con-si:(r)Annales des Mines, vol. VI, pag. 597 (a) Deux vol.
et un ailâs in-40. clé 84 planches.