Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 286]

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MINES DE FER DE FRAMONT ET ROTHAIT.

échantillon ; je n'y ai rien vu qui me paraisse digne d'être Cité. 11 y a une fenderie à Framont , je ne l'ai pas Penderie. vue montée; deux roues à aubes la font mouvoir : le fer est chauffé dans des fours à réverbère. Tôlerie de Depuis long-temps on fabrique de la tôle à

Franiont,

l'Ecole de Médecine à Paris (1). AoSNVIJS...sis anA

Framont : -on la faisait autrefois au marteau,

maintenant on la fait au cylindre. Les cylindres, faits en fonte de seconde fusion, sont dressés et polis au tour ; leur longueur est de 1me03, leur diamètre initial de 0,4o et leur poids d'environ ocok. Je n'entreprendrai pas d'expliquer sans le secours d'un dessin la manière dont ils sont montés, non plus que celle dont ils sont mis en

mouvement par une grande roue à augets. existe trois fours pour chauffer les pièces qui doivent passer sous les cylindres : l'un d'eux est un .out a réverbère qu'on chauffe avec du bois, et quand les pièces sont minces, avec un mélange de bois et de tourbe; les deux autres sont de simples voûtes sous lesquelles il y a une grille où l'on brûle soit de la houille, soit un mélange de tourbe et de houille, soit de la tourbe seule,

selon l'épaisseur des pièces. La flamme n'a d'autre issue que le devant du four, qui peut être fermé plus ou moins hermétiquement par

Tôlerie de Rothau.

les aciers damassés de M. Sir-Henry, fabricant aciériste et coutelier, place de

SUR

une porte à deux battons. Je crois inutile de décrire la manière dont on soumet à l'action des laminoirs les pièces qu'on réduit en tôle. Il existe une autre tôlerie à Rothau ; elle diffère dé celle de Framont en ce que les cylindres sont un peu plus courts, en ce qu'ils' sont mis en mouvement par deux roues à aubes et par quelques détails de construction peu importans. On travaille de la même manière dans les deux usines.

MRICART DE THURY commence par rappeler

les recherches de Réaumur, dont les résultats pratiques et à la portée de tous les fabricans d'acier ont été oubliés des Français, tandis que les

artistes étrangers les ont mis à profit pour se créer une supériorité qui a duré jusqu'à ces

derniers temps; il rend 'ensuite hommage aux travaux chimiques de Bergmann , surpassés depuis par ceux de Vandermonde, Monge et Berthollet,qui déterminèrent exactement la nature de l'acier et firent connaître en quoi il diffère du fer doux. Depuis cette époque, les essais nombreux de MM. Stodart et Faraday sur les alliages de l'acier avec diverses substances métalliques, et l'analyse de l'acier de Menauckabo, appelé wootz (2) dans l'Inde, ont ajouté à nos connaissances et indiqué un nouveau genre de fabrication. La Société ayant eu connaissance desd'Encouragement, travaux de MM. Stodart et FaraExtrait d'un rapport de M. Héricart de Thury à la Société d'encouragement polir l'industrie nationale, du 26 décembre 1821. ( Bulletin , no. 210.) Le mémoire de MM. Stodart et Faraday, sur les alliages de l'acier, se trouve dans le tome VI, page 265 des Annales

des Mines. L'analyse du Ivootz se trouve dans le Inéme volume page 260, (R.)

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