Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 285]

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MINES DE FER ET FORGES

DE Fr, A mowr ET ROTHAU.

La vérité se trouve probablement entre ces deux .limites. D'après les résultats rapportés dans la Siddro-

que (r ) et contenait au moins o,o33 de fer attirable. Le rapport du fer non au irable à Poxigène est 100:28. Cela fait voir qu'on n'a pas séparé avec le barreau aimanté tout le fer métallique

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technie , il n'y aurait guère que les forges catalanes et quelques usines de Styrie et de Carinthie, dans lesquelles on brûlât moins de charbon pour obtenir une quantité donnée de fer ; mais on doit faire observer que la partie du travail dans laquelle la proportion de charbon consommé se trouve ici la plus petite, est l'affinage, et qu'elle serait plus considérable, si on ne se contentait

pas de réduire une partie du fer en grosses plaques propres à être converties en tôle au la-

minoir. Il existe aussi très-peu d'usines dans lesquelles on obtienne une aussi grande partie du fer Contenu dans le minerai. J'ai essayé trois scories de forge ; savoir, la première qui ait coulé (r), une des dernières (3), et une intermédiaire (2). J'ai obtenu les résultatà.snivans Fer

(2) (i) 0,607 ..... 0,65o

Oxigène

0,715

Terres

(3)

.

.... 0,185 .... 0,187

0,180 .... 0,167 ... .. 0,119 1,000

1,000

1,000

La scorie (1) était boursoufflée, métalloïde, un peu magnétique', ne contenait pas sensiblement de fer attirable ; elle a donné un culot. de fonte truitée , susceptible de s'aplatir un peu sous le marteau. Le rapport du fer à Poxigène est ioo:55 , c'est - à - dire intermédiaire entre 100:50, qui correspond au protoxide, et 00:4 4, qui corespond au peroxide. La scorie (2) présentait les, mêmes caractères

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très-probablement tout le fer oxidé que contient cette scorie est à l'état de protoxide. La scorie (5) présentait encore les mêmes caractères, et donnait 0,047 de fer attirable ; le

rapport du fer non attirable à l'oxigène était 100:29.

On voit, par la comparaison de ces résultats, qu'a mesure que le travail avarice, les scories deviennent plus riches en fer, contiennent une plus grande proportion de fer à l'état métallique,

et de Poxide de fer dans .un état d'oxidation

moins avancé.

Le résultat ,moyen des trois essais est 0,650 de fer et 0,152 de matières terreuses. Sachant, en outre, que 1376 de fonte et 1215 de charbon, qui contiennent environ 24,5 de cendres, donnent r000 de fer, on peut calculer qu'en supposant que la silice existe toute formée dans la fonte, t de cette substance .doit contenir 0,059 de matières terreuses. Il y a à Rothau deux feux d'affinerie ; les creu-

Affineries

sets sont construits comme à Framont , ainsi que de R"'"" les soufflets et les ordons. Le travail diffère en ce qu'on ne met pas dans le creuset de fragmens

de plaques de fonte, en ce que la gueuse s'y introduit du côté de la rustine, et par quelques tours de main dans le maniement du ringard., Les résultats sont à-peu-près les mêmes. Il existe un martinet à Framont et un autre à mutines. Rothau , pour étirer le fer en barres d'un petit de Framont et de Rothau 4e. livr. 'Tome Nn