Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 144]

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TRILOBITES

CRESTACÎS FOSSILES.

un calcaire de transition; mais à Kosehelevva près de Saint-Pétersbourg , une espèce qui paraît analogue, quoique beaucoup plus grosse, se présente dans un calcaire jaunâtre, compacte, fin ou un peu sublamellaire , mais rempli de grains verts absolument semblables à ceux de la craie ch/orite'e(glauconie

nes des Asaphes et des Calymè.nes se trouvent dans des roches calcaires, tandis que celles qui paraissent appartenir au genre Ogygie se présentent dans des schistes argileux non calcaires. Un autre gisement, en apparence plus singulier a été indiqué pour les Trilobites. On en a

crayeuse de M. Brongniart ) , et paraissant en conséquence indiquer un terrain beaucoup moins ancien. M. de Schlotthenn indique encore Trilobites qui semblent irès-différens plusieurs de tous les autres, et quelVI.Brongniart n'a pas pu caractériser d'une manière exacte, dans le schiste marno-bitumineux de Hesse et de Thuringe, dans terrain désigné par les géologues allemands le sous le nom de calcaire coquiller (muschel kalshtein) d'Obervvieserstadt , ou dans le calcaire caverneux (Izoehlen kalkstein), qui appartient probablement au calcaire jurassique, de Glücksbrunn Plusieurs échantillons de roches provenant de différentes localités des États-Unis ment aussi des Trilobites, et quoiqu'on renfermanque de renseign emens géognostiq ues précis sur les terrains dont ces roches proviennent, on peut cependan treconnaître: ..que ces diverses localités situées sur une bande ou zone parallèle à /asont di' rection générale des terrains anciens de cette vaste contrée, et placées entre les hautes chaînes et les pays de plaines, par conséquent dans la position générale des formations 20. que plusieurs de ces -roches àintermédiaires; appartiennent en effet évidemment àTrilobites des terrains de transition ; 30. enfin que l'analogie qu'elles présentent avec les roches à Trilobites de rope va jusqu'à ce point, que les espèces l'Euvoisi-

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signalé beaucoup, et Knorr en a figuré plu-

sieurs, comme provenant de la grande zone de terrains sableux qui s'étend en largeur depuis la mer Baltique jusqu'aux montagnes de la Saxe et de la Silésie. Ainsi on en a recueilli dans beaucoup de localités du duché de Mecklenbourg, de la marche de Brandebourg, et jusqu'en Esthonie, contrées dans lesquelles on sait qu'il ne se présente aucune roche en place, mais où une immense quantité de blocs de rochers sont épars au milieu des sables. La nature de la plupart de ces rochers, semblable à celle de beaucoup de roches des terrains situés au nord de la mer BalTique, a fait penser depuis long-temps qu'une des anciennes révolutions du globe avait arraché ces blocs des montagnes de la Scandinavie et les avait amenés dans leur position actuelle au milieu d'un vaste atterrissement. Les roches calcaires sont aujourd'hui beaucoup moins abondantes' parmi ces débris que les roches cristallines, sans doute parce qu'elles ont été enlevées les premières pour faire de la chaux, dans une contrée privée de 'pierres , et c'est Sans doute aussi

en brisant les blocs dans ce but qu'on y aura trouvé les Trilobites figurés par.Knorr. Les ro-

ches qui renferment ces Trilobites s'ont .désignées comme des calcaires fétides, noirs ou gris jaunâtres; les Trilobites y sont accompagnés d'Orthocératites : ainsi ces roches montrent en général