Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 179]

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SUR. LA FABRICATION

blable, et plus loin un laminoir pour étirer le fer. En outre l'axe de la roue hydraulique met-

DIS FER-BLANC.

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pale que les deux ingénieurs prussiens aient vue.

Le propriétaire traité, dans un petit haut-four-

tait en jeu un quatrième laminoir, lequel paraissait être en chômage depuis long-temps. L'usine renfermait de plus deux fours à décaper, une ci-,

neau à charbon de bois, deux tiers de Mine de fer oxidé rouge de Lancaster avec un tiers de mine de fer argileuse. La fonte que l'on obtient est

couper les feuilles. De l'autre côté, la roue met-

blanc, lequel est cinglé sous des marteaux particuliers-en maquettes ou blooms. Les laminoirs de cette manufactu re sont mis en jeu par une

saille hydraulique, deux fours pour chauffer, les barres de fer, et plus;eurs cisailles pour dé-

tait en jeu les deux laminoirs à froid, placés

dans un bâtiment particulier. Les fours à décaper étaient dans un bâtiment séparé, l'atelier du dé-

capage aux acides également. Les pots à étamer se trouvaient encore dans un autre bâti-, ment; enfin, les pots à laver (listingspots) et les bancs pour le nettoyage des fers-blancs étaient aussi dans un bâtiment séparé. Les cylindres ne

faisaient que six tours par minute; ils avaient trop peu de force, et manquaient de volans aussi ne pouvait-on former que huit feuilles d'une languette, et leur fabrication n'était pas si parfaite qu'a Carmeerthen. Dans les fours à décaper, on détournait la flamme des feuilles à décaper, non point par une porte à coulisses placée au bas de l'entrée de la cheminée, mais bien par un clapet placé à l'orifice supérieur de celle-ci. Du reste, la manipulation et toute la conduite

du travail étaient mal soignées, et les produits de cette usine fort imparfaits.

10°. Manufacture de fer-blanc de Pontipool.

Après celle de Carmeerthen, c'est la princi-

convertie en fer pour la manufacture de fer-

roue à-Chute supérieure, haute de zo pieds.

D'un côté de la roue, un double engrenage, fait mouvoir deux axes , dont l'un met en jeu deux laminoirs pour l'étirage des blooms, avec deux fours à réverbère ; sur l'autre axe étaient deux gardons de laminoirs à tôle, mais dont un seul était en activité, et servait à repolir les cylindres dont la surface s'était endommagée. La vitesse de ceux-ci était ralentie, par plusieurs engrenages, de manière à ne faire qu'un tour par minute. Sur l'autre côté de la roue, deux axes étaient également mis en jeu par un double engrenage : l'un de ces axes communiquait avec lès trois ordons de laminoirs pour le laminage des feuilles placées les unes à la suite des autres, et dont deux seulement étaient en activité; comme il y avait seulement deux fours à tôle, et que deux laminoirs suffisent au service de deux fours, il est à présumer que le troisième laminoir était en réserve pour les cas d'accidens. L'autre axe mettait en jeu le-laminoir à froid. Entre les deux axes se :trouvait l'appareil pour le tournage des cylindres : celui-ci était mis en jeu immédiatement par l'axe

de la roue même. On n'obtenait ici que huit Z2