Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 279]

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EXPÉRIENCES

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est très-petite et doit être considérée comme absolument nulle.

M. Ampère termine cette note en remar-

quant l'analogie que présente la formule g h sin. esin. (; cos. y

r'

avec celle qui exprime la quantité de chaleur rayonnante qu'une portion infiniment petite de surface reçoit d'une autre petite portion de surece ou qu'elle lui envoie. 1! résulte de cette analogie que deux portions de surface couvertes de courans électriques dirigés dans le même sens

exercent , à quelque distance que ce Soit,

même action attractive ou répulsive sur un point pour lequel elles interceptent des portions égales d'une surface sphérique infinie , de même que des surfaces également échauffées exercent, dans le même cas, la même action calorifique. Il s'ensuit aussi que si les courans électriques des deux surfaces ont lieu en sens contraire , les actions qu'elles exercent dans ce casse détruisent mutuellement. C'est sur cette considération que M. Am-

père fonde une explication très-simple des diverses circonstances qu'on observe dans l'action mutuelle dedeux aimans.11en indiqueplusieurs, qui résultent immédiatement de cette conséquence de sa formule, et qui ne s'expliquent pas aussi bien dans l'hypothèse ordinaire sur la cause des phénomènes magnétiques. Quelques faits sont si peu d'accord avec cette hypothèse, qu'on ne voit,

guère comment ceux qui l'adoptent pourraient s'en rendre raison. Tels sont la disposition de la limaille de fer sur un parallélipipède d'acier aimanté le changement d'attraction en répulsion

icEtrrio-mAcNr'mers: 553 entre un aimant et un fil conjonctif dont les directions font un angle droit, quand le fil conjonctif, en se mouvant parallèlement à luimême, passe d'une situation où il correspond à l'intervalle des deux pôles de l'aimant, à une situation

où il se trouve hors de cet intervalle; et une

observation de M. Boisgiraud, que ce physicien a publiée avec d'autres expériences intéressantes,. dans le cahier de novembre des Annales de Chimie et de _Physique.

Exposition du moyen par lequel il est facile de s'assurer directement, et par des

expériences précises, de l'exactitude de la loi des attractions et répulsions des courans électriques, suivie de quelques observations sur cette loi. Mémoire lu le 26 décembre 1820: Ce mémoire est une suite du précédent, dans

lequel, après avoir montré l'importance de la loi qu'il avait communiquée à l'Académie le 6 novembre 1820, par /es conséquences qu'il en avait tirées, l'auteur avait annoncé que cette loi n'ayant encore été vérifiée qu'à l'égard des conducteurs pliés en hélice,il s'oecuperaitdes moyens

de s'assurer qu'elle n'avait pas lieu seulement dans le cas où les conducteurs sont de cette

forme, mais à l'égard des courans électriques en général, de quelque manière que soient disposés les fils métalliques qu'ils parcourent. Comme c'est de cette loi qu'il a déduit l'expression analytique de l'action mutuelle de. .