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DE 1819.
440 Vermillon.
Indigo.
Crayons.
EXPOSITION
M. Desmoulins, de Paris, a présenté des échantillons de vermillon de sa fabrication c'est le plus beau qui se soit fait en France ; celui qui etait exposé sous le n°. i surpasse en beauté tous les vermillons connus. M. Rouquès , d' Alby , a exposé de l'indigopa.stel préparé par lui, et qui ne le cède en rien à l'indigo de l'Inde le plus parfait.
La fabrication des crayons, qui mérita mie
perfecmédaille d'or à feu M. Conté, tionnée entre les mains de M. umblot. Les crayons de eette fabrique sont maintenant parfaitement homogènes ; leur degré de dureté ré-
pond constamment au numéro qu'ils portent, et ne change plus avec le temps. M. Humblot a, depuis peu , mis dans le commerce de nonVeaux crayons un peu inférieurs en qualité , tuais de beaucoup supérieurs à ceux- ;d'Alemacme.dont il se fait en France une grande con.°
sommation. Il les donne à bas prix , et il les a marqués de manière que les detaillans ne peuvent jamais les vendre pour ceux de première qualité (1).
Poteries et porcelaines. Poteries.
Parmi les produits de ce genre, nous citerons : Les belles terres cuites dont l'invention a valu à M. Utzschneider, .de Sarguemin.es , une *niérapport , on trouve un grand nombre de notices aussi instruc7 tives qu'intéressantes, sur les produits dc ce même département.
(i) Le Jury aurait décerné une médaille d'or' à cette fabrique , si elle ne lui avait pàs été précédemment accordée.
44' dalle d'or. Ces terres, sous le double rapport de l'aspect et de la dureté, imitent parfaitement le porphyre, l'agate et le jaspe; Les creusets de M. Plevol , de Lyon ces
creusets ont paru bien résister aux grands changemens de température; Les briques réfractaires de M. Lanjorois, au Montel ; celles que M. .Mollerat a fabriquées, dans de grandes dimensions par le moyen de la presse, avec de l'argile séchée et en poudre. Chacun de ces trois derniers fabricans a été mentionné honorablement. La fabrication de la porcelaine a été natura- Poreelainee usée en France vers le milieu du dix-huitième siècle. Cet art s'établit à la faveur des encouragemens du Gouvernement : il ne fut d'abord considéré, par quelques personnes, que comme un objet de luxe; mais il a acquis ,assez de développement pour devenir une branche impor-
tante de l'industrie nationale, qui se soutient par ses propres moyens et alimente un commerce assez étendu. La France a, dans ce genre, une supériorité décidée. Les porcelaines de Sèvres sont recherchées dans toute l'Europe. Cette manufacture célèbre, oit l'on est sans cesse occupé de perfectionner le travail et d'améliorer les procédés , peut être considérée comme la cause première de l'établissement en France de la fabrication des porcelaines; elle contribue tous les jours au perfectionnement de cette industrie par ses exemples , par l'instruction qui en émane, par les ouvriers qu'elle forme, et par l'émulation que le désir de l'égaler fait naître Tome 3e. livr. Ff