Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 41]

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DE L'INDUSTRIt FRANÇAISE.

sun LES PRODUITS IdTAI:LURC.IQUES

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vados , de la Marne, dela Manche, de Seine et

Parmi les nombreuxOuvrages de M. Regnier, ingénieur-mécanicien, dont le talent est depuis long-temps connu, on voit toujours avec un nouveau plaisir les serrures de sûreté, les cadenas à combinaisons et les dynamomètres, dont cet habile artiste est l'inventeur (no. 1060). Un autre fabricant de Paris, M. -,River aîné, wprésenté des serrures de son invention, qui sont exécutées avec la plus grande précision par des moyens

Oise, de la Haute-Marne et du Cher.

Les seules fabriques de Thiers (Puy- deDôme ), ont adressé neuf envois très-copieux ; ils font voir que,dans cette contrée industrieuse,

l'art de la coutellerie ne cesse de mériter les éloges qu'il a reçus du Jury en 18°6 , particuhèrement pour la bonne qualité des produits jointe à la modicité des prix et à la grande va-

riété des objets.

mécaniques, serrures que recommandent en-

Langres, Moulins, Châtellerault , SaintEtienne , Marseille, Châlons-sur-Marne, Saint-

coreieur forme circulaire>, la simplicité de leur garniture et la modicitéide le.ur prix. L'exposition de 1819 offre aux .regards du pu-

Lô , Klingenthal , Bourges et Paris, recommandent aussi à l'attention du public de nombreux ouvrages de coutellerie, tant fine que commune. Parmi ces ouvrages, on remarque ce qui suit : d'excellens instrumens de chirurgie, exécutés par MM. Sir-Henry, Grangeret et Sénéchal, Paris; des ciseaux fabriques au moyen du découpoir et du balancier, pour des prix modérés, par M. Pein, à Châlons-sur-Marne; des rasoirs faits avec l'acier de la Bérardière (Loire) et. trempés par un procédé nouveau, à l'aide d'un pyromètre métallique, par M. Gavet, à Paris, objets d'un prix modique et de très-bonne qua-

blic deux chefs d'oeuvre de serrurerie. Ces deux grilles, qu'on admire dans les salles du Louvre, sont des ouvrages anciens, mais restaurés depuis peu. Elles prouvent, d'un côté, que la serrurerie est, depuis_ long,temps, parvenue en -France au plus .haut ;degré . de :perfection , et de l'antre, que si hart.qui semble s'être fait un jeu de vaincre le fer .n'avait pas encore élevé de pareils trophées, il y réussirait aujour-

d'hui dans les ateliers français. De ces deux grilles, dit ou; l'une avait été fabriquée autrefois dans la Belgique, et l'autre en France ;:e.é. tait , à ce qu'il paraît, le résultat d'un concours

lité (1); d'autres rasoirs de- M. Giilet , autre

ou d, entre les serruriers belges et les serru-

coutelier renommé de la capitale ; des rasoirs à - dos métallique, ou à lames de rechange, fabriqués chez Madame Ve Charles, à Paris; un ra-

riers français. Les deux chefs-d'oeuvre viennent d'être restaurés par d'habiles serrurierskle Paris. Quarante-trois envois de coutellerie:iqui.sont Coutellerie fl I89. réunis dans l'exposition de 1819, attestent l'activité dont ce genre de fabrication jouit en France (nos. 968 à1.01o); ces produits sont présents par les departemens 'de la Seine:,- -des Bouches-duRhône, de la, Vienne du Puy-de-Dôme, du C1-

(s) Ce pyromètre est fondé sur la dilatation d'une barre d'argent pur' ; c'est l'instrument que M: Brongniart, ingénieur en chef des Mines, a fait construire pour diriger la cuite des peintures sur Fircetaine , à la igarmfacture royal de. Sèvres.

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