Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 38]

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8UR LES PRODUITS WdTALLURGIQUES 70 provient ne traverse les tissus que difficilement;

cependant, cette entreprise nouvelle mérite

d'être encouragée ; les produits obtenus permettent d'en espérer le succès. Un autre fabricant, M. Moulin Ditfresne , de Vire (Calvados), a exposé des aiguilles à voile et d'emballage, qui sont bien exécutées, en acier forgé (110. 91i). Malgré leS estimables efforts dont il vient

d'être fait mention, le vaste débouché que la

France offrait, en 1806, aux célèbres fabriques d'Aix-la-Chapelle, reste encore ouvert en 1819; puisse l'industrie française parvenir à s'en emparer ! Puisse-t-elle, triomphant des obstacles qu'oppose à ce voeu le prix de la main-d'oeuvre,

ressusciter, en France, de célèbres manufac-

tures qui, jadis, ont existé dans le sein même de la capitale! La réputation de ces ateliers français leur .survit encore; mais elle ne profite qu'à des

manufactures étrangères, dont les meilleurs

Épingles en1819.

produits se recommandent an 'commerce par la dénomination d'aiguilles de Paris; espérons au moins °que les aiguilles de Paris seront un jour .fabriquées en France (1). La fabrication des épingles se sôntient hono-

rablement à l'Aigle, dans le département de l'Orne; mais elle ne parait rien offrir de nouveau.

Cardes, etc.,

Un grand nombre de plaques et Kilians de cardes sont exposés par les départediens de la Seine, de l'Oise, de la Haute-Garonne, de l'Eure, (I) Voyez la description, avec figures, de l'Art de fabriquer les aiguilles, par M. Baillot, inspecteur divisionnaire au Corps royal des Mines, Mémoire imprimé dans les numéros i s et 12 des Annales des Arts et Manufactures, par O'Reilly.

DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.

du Nord et de Seine et Oise (no. 1017, 1020,

1022 à 1027, 1035 et 1056). Le fil de fer qu'on emploie dans cette importante fabrication est en général de bonne qualité et très-artistement assemblé. On distingue les plaques et rubans de cardes qui sont exposés par M. Calla, de Paris (n(). 1056), et les cardes pour coton et laine, de la fabrique de Liancourt, département de l'Oise (110. 104. Les cardes et le chardon métallique de M. Henraux, de Paris (no. 1017), méritent l'attention du Jury, ainsi que plusieurs autres de

ces produits qui ont pour objet de contribuer aux précieux travaux de nos manufactures de tissus.

Ce qui vient d'être dit s'applique également aux peignes qui sont connus sous le nom de rots, et employés pour la fabrication des étoffes ; divers produits de ce genre sont exécutés en acier,

Peignes dite

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en cuivre, et autres métaux ou alliages métalliques; ils proviennent des départemens d'Indre et Loire, du Calvados, de la Seine-Inférieure et du Rhône (n°s. 1021, 1024, 1028, 1050, 1031 et 1033). Ces objets sont en général bien fabriqués

et méritent d'être remarqués par le Jury. On en peut dire autant des hameçons qui se fabriquent dans les départemens (Pille et Villaine, des Hautes-Pyrénées et de la Seine; il en est de même des alênes qui sont exposées par les départemens de la Meurthe et des Bouches du Rhône (nos. 915 et 916), ainsi que des toiles métalliques, qui proviennent des départemens de la Seine et da Bas-Rhin (nos. 927 à 951). Les toiles métalliques de M. Roswag, à Schelestadt et à Paris, se montrent toujours dignes de la distinction que ce fabricant reçut en 1806 3

Hameçon et A lènes. en 1819.

Toiles niéen Éig9.,