Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 21]

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SUR LES PRODUITS TVIÉTALEUROTQUES

de laiton; un tiers environ de cette quantité est obtenu par la fusion du cuivre rosette avec la calaniine, le vieux cuivre jaune et le zinc métallique, tandis que les deux autres tiers ré-, sui-tent de la fusion, du cuivre rosette avec le zinc seul (f Il paraît, d'après les années 180 4 18 7,qu 'outre la quantité de laiton que la France fahrque ellt -même, elle tire annuellement de l'étranger environ 7000 quintaux métriques de cette matière première. Ainsi, l'industrie manufacturière s'exerce, en France, sur environ 180o0 quintaux métriques de laiton, par année. Divers échantillons de cette industrie sont exposés sous les nos. 897, 931,937 à 959 : Du laiton brut est présenté par le département de la Seine-Inférieure ; Dii fil de laiton, par les départemens de l'Eure, de la Seine-Inférieure, du Doubs, du Bas-Rhin, des Ardennes; Des anneaux polis, en laiton, et des dés en similor, par le département d'Eure et Loir. Nous pouvons ajouter que, dans plusieurs établissemens qui n'ont pas exposé leurs produits en ce genre, par exemple, à Imphy, départeinent de la Nièvre ; à Hayange, départe-

ment de la Moselle; , à Avignon, département de Vaucluse ; à Chancley, près l'Aigle, département de l'Orne; à Courteil, près Verneuil ; et (1) Voyez I°. dans les Annales des Mines, 5e. livraison de 1818 , page 58o, l'Extrait d'un rapport de M. Duhamel,

inspecteur général des Mines, sur l'état actuel des fabriques dp. laiton en Franco, etc. 2°. Les Tableaux et Observations déjà indiqués cidessus, page 35.

DE L'INDUSTRIE éRANÇA1SE.

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à Launay, département de l'Eure, il existe des laminoirs qui sont quelquefois employés à réduire le laiton en feuilles. Parmi les produits en cuivre jaune qui sont exposés aux regards du public, les fils de laiton de MM. Boucher fils, fabricans dans les départemens de la Seine-Inférieure, de l'Orne et de ainsi que les cordes de piano de M. Mou-

l'Eure' che', de l'Aigle, no. 895, nous paraissent mériter l'attention particulière du Jury, comme

étant de la plus belle exécution. C'est ici le lieu de faire mention de plusieurs grands appareils en cuivre battu, et des beaux ouvrages en bronze, qui sont exposés par divers, fabricans du département de la Seine, sous les

IPS. 1291 à 1500, et 1306. Des ateliers de ce même département, il est sorti deux autres ouvrages dont tous les Français sauront apprécier Je mérite, autant qu'ils en chérissent l'objet. Ce sont deux statues de Henri IV: la première est une statue équestre qui a déjà repris sa place sur le Pont-Neuf, à Paris; la seconde est une statue pédestre, qu'on voit exposée dans la cour du Louvre, et qui doit recevoir les hommages des Français à Nérac, dans les mêmes lieux qui furent témoins de la jeunesse du bon Fleuri. cet égard, laissant de côté ce qui appartient à

l'art du statuaire, nous nous bornerons à re-

marquer que l'art du fondeur soutient, en France, son ancienne réputation, et même que les procédés de cet art difficile sont exécutés aujourd'hui plus économiquement qu'autrefois. En terminant ce qui concerne le cuivre, nous rappellerons au Jury l'acétate, ou verdet cristallisé, du département de la Côte-d'Or, et celui

Brotizei,enetic8",'9.