Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 12]

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SUR LES- PRODUITS MÉTALLURGIQUES

DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.

obtenait annuellement environ 19000 quintaux métriques de plomb ou de litharge , et 1578 kilogrammes d'argent. Une partie assez considérable du produit des mines de la Roèr et de quelques autres départemens était, en outre, versée dans le commerce à l'état d' alquifoux, employé pour vernisser les poteries. Le département seul de la Roa- fournissait, par année, 20000 quintaux métriques de cette matière, qui n'est autre chose que du plomb sulfuré en poudre, avec ou sans mélange de substance pierreuse.

dans les départemens de la Lys ,de la Roér et

Le pli:5mb du département de Sambre et Meuse

était converti en minium et autres produits de bonne qualité, dans les ateliers de Vonèche près Givet, par M. d'Artigues. La préparation du minium était aussi exécutée

avec succès dans les fabriques de MM. Utz.schneider, à Sarreguemines; ,Pécard, à Tours; Husson et Verdier, à Paris; Everard, à Namur. On fabriquait de la céruse dans le départe-, ment du Bas-Rhin, à Oberhausbergen, et dans le département de Gênes. Neuf manufactures de ce genre, établies dans la ville même de Gênes, fabriquaient annuellement 7000 quintaux métriques de céruse, carbonate ou blanc de plomb. On obtenait le plomb laminé dans plusieurs établissemens que possédaient les départemens

de la Dyle, de Vaucluse et de la Seine. Des

tuyaux de plomb, sans soudure, avaient été fabriqués à Bruxelles et mentionnés honorablement dans le rapport du Jnry de 1806. Le même métal était réduit en feuilles et cartouches pour tabac, dans le département du Bas-Rhin ; étiré en 41s, d.a4s1e4iva; préparé en plomb de ch-asse,

du Loiret. Enfin-, une fabrique située à Marseille

avait envoyé à l'exposition de 1806 de l'acétate de plomb, ou sel de saturne, d'une beauté qui fut remarquée. A cette même époque, l'exploitation du cuivre était en activité dans les mines et usines de SaintBel et de Chessy, département du Rhône; dans cel!es d'Allagne, département de la Sésia ; d'01lomont (Doire). Quelques recherches de ce métal donnaient des espérances, particulièrement dans les Hautes-Alpes et dans les Basses-Pyrénées. La France tirait alors de son propre sol environ 2500 quintaux métriques de cuivre rosette.

Les ateliers de Saint-Bel et de Chessy, dépar-

tement du Rhône, livraient au commerce idu cuivre martiné qui fut jugé de bonne qualité. On obtenait aussi le cuivre façonné, soit au mar-

tinet, soit au laminoir, dans le département de l'Isère, à Vienne; dans le à Grass; dans. Doubs'formé, à Touun autre atelier, alors récemment buse (Haute-Garonne); dans le bel établissement de Dilling, département de la Moselle ; dans les fabriques des environs de Givet, département des Ardennes; dans celles de Romilly, département de l'Eure; dans le département de Seine et Oise, aux environs d'Essone; dans le Bas - Rhin, à Oberenheim près Klingenthal; dans l'Aude, à Durfort près Castelnaudary; dans l'Aveyron, à Villefranche; dans les grands ateliers d'Avignon, département de Vaucluse; clans les nombreuses usines de Stollberg (Roèr), et de Namur (Sambre et Meuse). Enfin , le marteau retentissait encore sur le cuivre dans les actieÇs

Cnivre, en 18(4_,