Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 205]

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FABRICATIOT.e. 408 M. Mejon ayant examiné les diverses variétés

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DU SULFATE DE MAGNE'SIE.

schisteuse; elle consiste en petits amas, accidentels, et non

de sulfate de magnésie, qui sont dans le commerce, a trouvé qu'ils sont tous plus ou moins impurs. Selon lui, le sulfate de Gènes donne o,45 de carbonate de magnésie par le carbonate de potasse, celui d'Espagne 0,37 , celui d'Angleterre 0,38, et celui de France 0,22. La fabrication du sulfate de magnésie, au Mont iiain'azz.o près le Mont della' Guardia , ne S'élève actuellement (1803) qu'a quelques quintaux par jour elle pourrait être beaucoup

suivis de pyrite magnétique, lesquels sont disposés, non pas en filons, mais en rognons aplatis ou en plaques minces , parallèlement au fil dela roche, dont ils sont du reste contemporains,. et avec laquelle ils se mêlent intimement. Cette pyrite magné-

(Note des Rédacteurs.) Au rapport de M. Cordier, qui, en 1809 et 181o, a rempli les fonctions d'ingénieur en chef

Muséum, l'analyse d'une variété de serpentine provenant du

plus considérable.

dans les départemens que formait la Ligurie, l'exmines'du Mont Ramazzo fabriquait alors annuellement, ploitation

Cuivre rosette..

. .

serpentine.

M. Vauquelin a donné, dans le t. /X des Annales du

des

savoir : Sulfate de magnésie. Sulfate de fer. . . .

tique est d'un jaune de bronze, tantôt pur et tantôt tirant au gris jaunàtre; elle contient de très-petites portions de cuivre pyriteux disséminé d'un jaune de laiton, et des particules noires métalliques qui donnent aux masses la propriété d'être salissantes au toucher : l'exploitation se fait par travaux irréguliers comme le gîte. Le minerai, tel qu'on le traite, est un mélange plus ou moins apparent de sulfures métalliques et de

58.,000 kilogram., valant 2o,9oo fr., 7,200 id. 3,600 200 M. 720

25,220 fr. On voit, à la collection de l'École royale des Mines de Paris, une suite d'échantillons constatant, non-seulement la constitutiOn du Mont Ramazzo et de la mine qu'il renferme, mais encore la série des opérations qui composent l'ingénieux procédé de Félix Morando. D'après M. Cordier, à qui on doit ces échantillons ,. la description du procédé, faite par M. Mojon,

est d'une grande exactitude ; mais cet habile chimiste n'a pu examiner avec le même soin le gisement de la mine. M. Cordier regarde le Mont Ramazzo comme essentiellement composé de serpentine: cette roche, tantôt massive et tantôt imparfaitement schisteuse, renferme constamment du fer chromate, disséminé en très - petits grains, et prend parfois une contexture porphyroïde par le mélange de cristaux de diallage : on y voit en quelques endroits des bancs ou masses subordonnées d'euphotide compacte, tantôt schisteuse et tantôt massive. La mine est située aans la serpentine imparfaitement

voisinage de la mine; elle lui a fourni sur cent parties : Magnésie Silice, Fer .oxidé au minimum Manganèse oxidé Chrôme oxidé Alumine.

Chaux et acide muriatique ,

44

44 37

1, 5 2 2 Une

qtiantité inappréciable

i3o, 5 Ces détails n'ont pag une liaison également directe avec l'emploi du calcaire magnésifère , inventé par Félix Morando ; ils nous ont néanmoins paru intéressans à rapporter.

S. III. Sur lafabrication du sulfate de magne'sie au moyen des terres magnésiennes.

Pendant long-temps on n'a extrait le sulfate de magnésie que de l'eau des fontaines minérales, des eaux grasses de quelques salines et de

l'eau de la mer; mais, depuis qu'on sait que la magnésie existe en grande abondance dans beaul