Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 203]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

EADRICATION DU SULFATE DE MAG/d.SIE.

SUR LA FABRICATION DU

SULFATE DE MAGNÉSIE. S. I. Filbrication du sulfate de magnésie 'au moyen de la pierre calcaire magnésifère; par William Henry. (Annales de Chimie, t. FI,

p. 86.) Ert août 18o6, M. Henry a pris une patente en Angleterre pour fabriquer le sulfate de magnésie avec l'acide sulfurique et la magnésie

retirée de la pierre calcaire magnésifère. On

commence par calciner la pierre pour en dégager l'acide carbonique, et on la divise, en l'arrosant, avec la quantité d'eau nécessaire pour convertir en hydrate, ou en la laissant quelque temps exposée dans un air humide. On en sépare la chaux, en la traitant par les acides, en proportion telle que la chaux seule soit dissoute. La magnésie est ensuite traitée par l'acide sulfurique ou le sulfate de fer, qui,. comme on sait, est décomposé par cette base. Pour dissoudre la

chaux, on peut employer, selon les circons-

acétique sou,s, forme de vinaigre tances, ou d'acide pyroligneux, l'acide nitrique, l'acide muriatique ou Même le chlore. On détermine la quantité ;d'acide nécessaire par l'expérience. (Note des Rédacteurs.) Les calcaires magnésiens abondent en France, sur-tout dans les contrées méridionales. (Journal des Mines, t. XXVII , p. 495, etc. ) Les matières pyriteuses y sont communes aussi; d'ailleurs la méthode dc charbonner

405

le bOis,en vaisseaux clos commençant à se propager, on recueille une assez, grande quantité d'acide acétique impur. Il serait donc très-possible et probablement avantageux d'employer, dans certaines localités , le procédé qu'indique

M. Henry. Mais ce procédé n'a peut-étre pas toute la nouveauté que son auteur lui suppose; du moins l'on verra, par l'extrait qui suit, qu'en 18o6 on n'aurait pas pu en faire, en France, l'objet d'un brevet d'invention, puisqu'il était pratiqué , à quelques différences près, dans un pays qui faisait alors partie de notre territoire.

S 11. Sur la fa6rication du sulfate de magnésie au Monidella Guardia, près Gènes ; par Joseph Mojon. (Brochure in-8., t8o5.) (1) (Extrait du texte italien.).

Le Mont della Guardia est situé à environ

8 milles (2 lieues -1-) au N. O. de Gènes. Son sommet est élevé de 2,000 pieds au-dessus de la mer. 11 est composé de schistes primitifs, ordinairement grisâtres, qui alternent avec des serpentines; ces roches sont pénétrées d'une multi:tude de veines et filons, de pyrites ferrugineuses et cuivreuses. Les veines et filons sont inclinés à l'horizon et se dirigent presque toujours du S. E.

au N. O.: ils sont abondans sur-tout au sud dit. lieu dit le Mont Ramazza. Ces pyrites sont plus ou moins riches en cuivre les unes sont compactes, dures , brillantes, d'un gris métallique et d'une pesanteur de 4,4n; d'autres sont couleur de bronze, verdâtres et douces au toucher : elles pèsent 3.,6.

On a d'abord exploité ces pyrites pour en ex(s) Un Extrait de ce petit ouvrage a déjà été inséré dans le

Jourizalde Physique, t. LVIII , p. 536, et dans les Annales de chimie t. IL ViIi, p. 79.