Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 115]

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surle--t'Empr.of' a28 de laiton, et, mon père songea aucune fabrique le premier à introduire cette fabrication dans département de l'Orne; il éprouva d'abord beaucoup de difficultés, et il ne dut ses. -premiers

succès qu'a une persévérance et une, t:41.-teité sans exemple. Privé de toutes les substances qui concourent à la confection du laiton, il se borna pendant plusieurs années à la refonte de vieux cuivres jaunes, dont il fabriquait ensuite du fil de 'laiton d'assez bonne qualité dans un établissement formé à-peu-près à la mente ,

époque à Chanday, , près de l'Aigle. Ce système, purement transitoire , ne pouvait être de longue durée-; les vieuxtuivres augmen-

tèrent tellement de prix, par cela seresn'ilà devinrent plus rares, qu'il fut bientôt dans' ro; bli,,ationd'établir des fonderies de cuivre jaune b

sur des bases moins- précaires, plus fixes, et -

d'après les mêmes principes que7 celles de Suède (.

de Stoiberg et de Namur. En 1806, il établit des fonderies à Charleroi, département de Jernmapes, dans lesquelles il combinait le .cuivre en rosette, avec la calamine du Limbourg, pour eu obtenir du laiton , dont il écoulait les produits fabriqués en concurrence avec ceux des étrangers, et ,c'est à cette époque qu'il me céda la direction i de ses établissemens , à la perfectionet à l'accroissement desquels j'ai apporté tous mes soins, ai point d'atteindre en qualité les meilleures fabriques étrangères : mais il me restait beaucoup à.,faire;' j'avais perfectionnê cette fabrication .sans la rendre indépendante de l'étranger, sans affranchir la France du tribut qu'elle lui paye an-7 nriellement., il y avait beaucoup de difficulté:

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4 stirmonter, on ne 'connaissait sûr notre sol que,. quelques traces de calamine, et les pre-

miersiravarix auxquels elles avaient donné lieu avaient bientôt détruit l'espoir de les exploiter aved.5uelques suecès; les divers renseignemens que je m'étais procuré à cet égard, et les recherches que .j'avais faites de toutes, parts, ne m'avaient 'donné aucun résulta t satisfaisant. En 184 mes fonderies Se trouvaient encore à Charleroi , devenu, l'apanage du royaume des Pays-Bas, et, dans la persuasion que je ,serais peut-être un jour force de rentrer en France, J'avais, d'après diverses :indications;epris le parti de faire quelques'. 'recherches dans environs de Philippeville , alors département des Ardennes; j'y trouvai effectiYeinent un gisement .:de calamine, qui, quoique moins riche que celle du Limbourg, pouvait la.remplacer à tout événement; l'emploi de quelques rnilliere de cette substance dans mes fonderies Inleaientientièrement,tranquillisé, lbrsque les événemens. 1815 firent-. rentrer ce- territoire SOUS la domination deS, Pays -et vinrent frustrW toutes mes espérances;Bas' enfin, dans courant de l'année qui vientide .s'éconler y l'en-

gagement que je fus forcé .de prendre avec la direction générale des douanes, de rentrer mes fonderies des Pays-Bas -en France à une époque déterrninée, me ,mettait, dans la cruelle alternative d'abandonneé.)cétte branche d'industrie pour laquelle j'avais déjà fait tant de sacrifices, Si je ne trouvais pas incessamment le moyen de remplacer la calamine du Limbourg que le roi des. Pays - Bas menaeaii de prohiber à la