Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 66]

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btS cames DE FER ne pourdéterminée. Les voitures ordinaires raient point y passer. et sur dee On en place sur des échafaudages, les vallées. espèces de digues, pour traverser perfec130

Ces chemins ont èté considérablement le sont-ils autionnés , et peut-être nulle part ne raison tant que dans les environs de Newcastle, à

service des mines de leur grand emploi pour le de houille. On peut compter un développement au jour, sur de 75 lieues de ces chemins établis et de 4 de large. un territoire de 7 lieues de long qui forme un Il en existe autant sous terre, ce de nos lieues (1). développement total de 15o partent des mines, et Tous les chemins au jour Wear, deux rivières aboutissent au Tyne ou au jusqu'à pluportant de gros navires marchands dans la mer. sieurs milles de leur embouchure en fonte, et Les chariots sont sur des roues construits en quelquefois ils sont entièrement 25 quintaux méfer. Leur charge est d'environ suffit pour que triques. La plus petite inclinaison Cinq en mouvement. leur propre poids les mette enchaînés ensemble, chariots, ou six de cesgrandes chevaux, distances sans roulent à de qui en modère guidés par un enfant ni moteurs, friction ajusté la vitesse au moyen d'un levierdudeterrain est plus pente aux roues. Lorsque ladescendent un à ,un de la rapide , ces chariots renferme un développement de prés la houille , pour conduire de IO° lieues de ces chemins des Le chemin de canaux. le S cites ou sur Le chemin et le fer sur MERTYR-TYDV1L a environ 12 lieues. CIRDIFF à et sert à charrier lieues lieues, a7 de SURE, près de Londres, à Carlislt projeté de .1\ de la pierre à chaux. Celui aurait 2 (I) Le GLAMORGAlY

EN- ANGLETERRE..

13r même manière un cheval est attelé derrière

arrivé au bas de la côte, il remonte le chariot vide. Ainsi le poids, quelque considérable qu'il soit, n'est plus un obstacle an mouvement; l'effort ne se mesure que par celui

à faire remonter les chariots vides,nécessaire et le cas le plus favorable est celui où la pente n'a que l'inclinaison nécessaire pour vaincre les frottemens et déterminer la descente des chariots chargés, parce qu'alors un cheval peut en remonter le plus grand nombre,

possible à-la-fois. Quand la pente est assez forte pour produire, par la quantité de mouvement acquise du chariot, une force surabondante , on en profite au moyen d'une machine

le chemin prend le de plan incliné. C'est nom à Smeadzon qu'on doit cette idée ; les plans inclinés perfectionnés par Fulton,. On ont ensuite été grande poulie et d'une corde dese sert ici d'une de laquelle on fait descendre renvoi, à l'aide les chariots chargés, qui, comme un contre-poids, un égal nombre de chariots vides. font remonter La vitesse de la descente est modérée par un fiwin qui presse à volonté la poulie. Ainsi dans ce cas un moteur étranger devient tout-à-fait inutile, même pour remonter les chariots vides; la seule force de gravitation suffit à l'aide d'un câble. Enfin, quand la pente devient très-rapide le frein ne suffit plus; la chaleur, dégagée par le frottement, mettrait le feu à la poulie

on a imaginé divers moyens pour maîtriser la force de gravitation et assister le frein. En voici qui paraîtra

ingénieux, et que j'ai vu parfaitement réussir aux mines .de JI/itehaven dans 1.2