Annales des Mines (1817, série 1, volume 2) [Image 221]

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CARACTiRES PHYSIQUES

DES MINÉRAUX;

moins foncé, soit celles dans lesquelles couleur a passé au rouge par l'action du cette et que l'on appelle topazes brillées. Le feu, caractère devient alors décisif pour faire reconnaître la pierre qui le manifeste et relativement aux topazes où il est nul, on a d'autres caractères qui se présentent pour le remplacer; Si l'on était curieux de déterminer les positions des pôles électriques d'une pierre douée de la propriété dont il s'agit, on pourrait tituer à l'appareil dont j parlé dans subsl'ouvrage cité plus haut, celui que j'ai décrit dans le tome la des Mémoires des Professeurs naturelle, page 223, et qui consiste dans un petit fragment de chaux carbonatée, dite spath d'Islande, suspendu à un fil de soie et devenu électrique par la pression. Ayant soumis à l'action de cet appareil une tourmaline taillée des États-Unis, d'une figure ovale, que j'avais fait chauffer, j'ai que ses pôles électriques étaient situés reconnu aux extrémités de

son grand diamètre, d'où j'ai conclu avait. été taillée de manière que la surface de sa table, était parallèle, ou à-peu-près, à. l'axe du canon) 'de tourmaline dont on l'avait tirée. Dans une tourmaline de Ceylan, pôles répondait au centre de la table un des au point opposé; d'où il résultait et l'autre que sa table se trouvait située perpendiculairement à l'axe du canon de tourmaline sur lequel le lapidaire avait travaillé. On peut ainsi deviner, au moyen de l'électricité, dans quel sens a été taillé le corps qui a fourni la matière d'une pierre précieuse électrique par la chaleur. 7°. L'action sur l'aiguille aimantée. Il y a trois

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espèces de pierres fines qui manifestent cette action; savoir : le grenat, l'essonite et le péridot. Quelques-uns des corps qui appartiennent à l'une

ou à l'autre n'ont besoin que d'être approchés d'un des pôles de' l'aiguille employée seule, à la manière ordinaire, pour la faire mouvoir. Mais d'autres corps n'agissent sur elle que quand on emploie la méthode du double magnétisme, en

combinant l'action d'un barreau aimanté avec celle de la même aiguille,' ainsi que je l'ai exposé dans un article qui fait partie du tome

des Mémoires des Professeurs du Muséum d'Histoire naturelle, page 169. Dans le tableau qui va suivre la série des mêmes pierres dont j'ai donné la distribution au

commencement de cet article, conformément aux principes de la méthode minéralogique , sera disposée dans l'ordre suivant lequel ces -pierres sone classées par ceux qui les considèrent sous le rapport de l'art. Le tableau est composé de plusieurs colonnes, dont la première présente la sous-division' de ces diffé-

rentes pierres,. en onze genre, caractérisés chacun par un ton de couleur particulier ou

par quelque autre effet de lumière. Le premier genre renferme les pierres incolores ou sans

couleur, telles que le diamant (i), la topaze -

appelée goutte d'eau par les lapidaires portugais, le saphir blanc, etc: 46'plaCe dans le se,cond genre les pierres d'une Couleur rouge. C'est à ce genre qu'appartiennent celles que l'on désigne sous le nom de rubis. Le troisième genre

contient les -pierres de couleurrbleue, parmi lesquelles se trouvent celles qui portent le nom (1) Voyez ce qui a été dit plus haut au sujet de ce minéral.