Annales des Mines (1866, série 6, volume 5, partie administrative) [Image 5]

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LOIS,

SUR LES

DÉCHETS ET ARRÊTÉS quintaux

1° Importations de froment en grains. dans lesquels l'Algérie figure pour

183.370

Ce qui réduit les apports de l'étranger à Importations do farine de froment

214.120

(")

30.750 15.610

quantité qui représente en grains environ.

22.300

quintaux métriques, lesquels, ajoutés au chiffre ci-dessus de

30.750

font un total approximatif de

53.050

de froment en grains à l'importation. 2" Exportations de froment en grains

1.828.719

Il n'y a pas trace d'expéditions pour l'Algérie. Exportations de farine de froment d'où il faut déduire pour envois à l'Algérie Reste au total pour la farine de froment quantité qui représente environ

627.675 1.245 626.430 894.900

de grains, lesquels, ajoutés au chiffre ci-dessus de. ."

1.828.719

font un total de

2.723.619

quintaux métriques de froment en grains à l'exportation.

Rapproché du chiffre des importations, le total des exportations des onze premiers mois de i865 donne donc au commerce spécial une différence d'environ 2.670.500 quintaux de froment en grains en faveur de l'exportation. D'un autre côté, si la culture des céréales n'a pas donné des résultats complètement favorables, il n'en a pas été de même de la culture de la vigne. Le produit des vignobles a été exceptionnellement avantageux en i865, tant sous le rapport de la quantité que sous celui de la qualité, et notre agriculture y trouvera un dédommagement précieux des pertes que peut lui faire éprouver le bas prix persistant des grains. Le développement progressif de l'exportation des divers produits agricoles autres que les céréales offre aussi pour elle d'utiles compensations. Les expéditions en Angleterre se sont accrues notablement sous l'influence des traités de commerce. Le nombre des animaux de race bovine exportés en Angleterre pendant les onze premiers mois de i863 n'avait été que de 10. i5i ; il a été pour les onze premiers mois de i865, de 25,948. Pour les animaux de la race ovine, le chiffre s'est élevé de 16.775 à 5o.338; et, pour les (*) Môme observation que pour les importations de farine du commerce général.

MINES.

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porcs, de 3.620 à 52.847. L'exportation des viandes fraîches et salées pour toutes destinations s'est élevée de Zi.552.786 kilogrammes en i863 (onze premiers mois), à 6.gg8.43o kilogrammes en i865; celle du beurre frais ou salé, de 1 o. 853,7 2A kilogrammes à 17.85o. 208. Pour la volaille et le gibier, le chiffre s'est accru de 1.346.806 kilogrammes à 2.010.383; et, pour les œufs, de 17.363.877 kilogrammes à 28.321.892. L'application du régime de la liberté de la boulangerie rencontre encore sur quelques points une certaine résistance, non pas de la part des populations, qui, par suite du prix très-modéré auquel se maintient le pain, sont généralement fort indifférentes à la question de savoir quel est le bénéfice réalisé par les boulangers, mais de la part de certaines autorités locales, qui paraissent obéir à d'anciennes habitudes de réglementation et à l'idée peu exacte qu'elles se font de leur responsabilité en pareille matière. Cependant la situation est généralement satisfaisante, et, s'il existe assez fréquemment un léger écart au profit des boulangers entre leurs prix de vente et ceux qui résulteraient d'une taxe municipale, cet écart est compensé dans bien des cas par une amélioration dans la qualité de la denrée. D'ailleurs, le nombre des boulangers qui vendent leur pain au-dessous du prix que fixerait la'taxe s'est beaucoup augmenté ; le public trouverait aisément presque partout à se soustraire aux exigences des boulangers, s'il les jugeait excessives, et l'intervention de l'autorité municipale, outre qu'elle est inutile, a l'inconvénient d'empêcher l'application complète du régime de liberté et d'entraver le développement de la concurrence. Le Gouvernement a, en outre, pressé avec toute l'activité possible l'examen des questions spéciales qui intéressent la prospérité agricole. La Commission qui, en 186Z1, avait été nommée pour étudier la question des engrais, a établi une enquête, dans laquelle elle a entendu les principaux agriculteurs, chimistes, ingénieurs et économistes, tous ceux enfin qui pouvaient lui donner des renseignements sur la fabrication et la consommation des engrais, sur les moyens de multiplier ces utiles substances, d'en abaisser le prix et de les soustraire aux fraudes signalées dans les transactions auxquelles leur commerce donne lieu. La Commission paraît être parvenue au terme de ses études, et il est permis d'espérer que, dans le cours de cette année, le Gouvernement pourra présenter au